Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 4. (Budapest, 1949)

JEAN GEORGES SZILÁGYI: Un nouveau vase du peintre de Majewski

Remarque sur l'article d'Emile Haeffner «Une stèle en calcaire de la fin du Nouvel Empire» Notre estimé collègue, Emile Haeffner, nous a laissé l'étude ci-dessus presque terminée. Nous savons par sa communication verbale qu'il avait eu l'intention d'examiner encore une dernière fois le texte, resté en mauvais état de conser­vation. La mort l'ayant empêché de réaliser son projet, nous satisfaisons pour ainsi dire son dernier souhait scientifique en publiant son étude, et nous n'y ajouterons qu'un complément insignifiant. Le texte de la stèle restaurée, comparée aux photographies du texte étudié, justifie malgré son état détérioré, la lecture de Haeffner. Notre opinion ne diverge de sa lecture que dans la 5 e ligne de l'inscrip­tion, notamment, d'après les deux formes d'oiseaux qu'on peut distinguer sur la pierre originale, nous considérons comme juste la lecture «s3. t wr» suivant le nom du défunt, au lieu du «dw3. t. . . . r», lu d'après l'analogie de la stèle du Louvre, mentionnée dans la note N° 5. Le «s3. t»-fille de quelqu'un, justifierait donc la définition de l'auteur gagnée du déterminatif — difficilement lisible — et d'autres circonstances (absence du titre). Nous nous permettons de faire encore une remarque sur le texte concernant la direction des lignes. Sur notre stèle, le sceptre «w3s», tenu dans la main gauche de la divinité, comme il est à voir aussi ailleurs (cf. par exemple Boeser : Beschr. d. Aegypt. Samml. in Leiden, Denkm. d. Neuen Reiches. I. Haag, 1911. où le sceptre se trouve dans la main droite de la divinité représentée sur la pl. 25) constitue, avec un art exquis, une ligne de démarcation, ligne vers laquelle se tournent les signes. (L'apparition du signe «w3s» en sa qualité de sceptre, appuyant le ciel, voir H. Kees : Der Götterglaube im alten Aegypten. Leipzig, 1941. p. 99.). GUILLEAUME WESSETZKY UN NOUVEAU VASE DU PEINTRE DE MAJEWSKI L'étude des ateliers de peinture de vases de l'Italie Méridionale a été long­temps entièrement reléguée à l'arrière-plan par rapport à ceux de la mère-patrie. Même dans les vingt dernières années, lorsque l'étude de la peinture de vases était fort en vogue dans l'histoire de l'art grec, il ne s'est trouvé que sporadiquement un chercheur qui y ait prêté une attention sérieuse. Bien que dès la fin du siècle dernier les premiers pas de précurseur aient été faits par Furtwängler et Patroni, 1 leurs ini­tiatives restèrent longtemps sans suite. Le matériel le plus important a été présenté principalement dans les revues «Monumenti Antichi» et «Notizie degli Scavi», ainsi que dans les volumes du Corpus Vasorum Antiquorum; des études ont parues sur les vases de l'Italie Méridionale ayant trait aux questions de l'histoire de la religion et de la civilisation, et surtout de l'histoire du théâtre et du costume : tels les ouvrages d'Albizzati, Weege et de l'archéologue hongroise Marguerite 1 Furtwängler, A. : Beschreibung der Vasensammlung im Antiquarium, Berlin. (Ber­lin, 1885) p. 833 et sqq, 1036 et sqq. ; Furtwängle r-R e i c h h o 1 d : Griechische Vasenmalerei I-III (Munich, 1904 1907) dans les textes accompagnant les planches 10., 60., 80., 88—90., 98— 99. — Patroni, G. : La ceramica antica nelJTtalia Méridionale. Atti délia R. Accademia di Archeológia, Lettere e Belle Arti, Napoli, vol. XIX. 1897—1898.; Patroni, G.: Catalogo dei vasi e délie terrecotte del Museo Campano, I —IV. Capoue, 1899—1904.

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