Balogh Jolán szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 2. (Budapest, 1948)
Balogh, Hélene: Gravures sur Bois romaines de la fin du XVe siecle
Feuille commemorative de la Basilique Saint-Sébastien de Rome. — Budapest, Musée des Beaux-Arts. A ruinai San Scbastiano-bazilika emléklapja. — Budapest, Szépművészeti Múzeum. le fedeli, giunto à questo luogo, e riconoscendo Christo, [li dimandó, Domine, quo vadis, et egli Ii rispose, Vado Romarn iterum crucifigi, e detto questo sparue, laseiando li segui délie sue santé pedate sopra d'una pietra, che fin'al giorno d'hoggi si conserua nelîa vicina Chiesa di s. Sebastiano, di cui questa è membre" La fresque située au dessus de la porche principale représentait la même scène que notre estampe et, selon la description, les phrases y figuraient dans une forme analogue à celle de la gravure. Plus tard, en 1637, le cardinal François Barberini lui fit construire une nouvelle façalde et c'est probablement alors que fut détruite la fresque originale. Dans la basilique, le sépulcre du patron se trouvait dans une chapele séparée, dans une ,,arca" en marbre consacrée par le pape Honorius III (1218). C'était en même tempe ,,1'altar s. Sebastiani". 4 Mais ici il ne pouvait y avoir de peinture d'autel justement à cause de ,,1'arca". Cette chapelle se trouvait située à un niveau plus bas que celui de l'église proprement dite et c'est là que donnait l'entrée des catacombes. C'est sur l'un de ses murs ou peut-être dans la nef de l'église, sur son côté, que devait se trouver la fresque que reproduit notre gravure. On y voit même le donateur dans la personne d'un moine agenouillé. Comme c'est l'ordre de Citeaux 5 qui prenait soin de la basilique depuis le XII e siècle et qu'il en était encore ainsi au XV e , le donateur agenouillé ne pouvait être qu'un cistercien fervent, mécène de l'église, peut-être un abbé de l'ordre. En 1612 Scipion Borghèse fit transférer le sépulcre, c'est4 Panvinio : Op. cit. p. 97—100; Panciroli : Op. cit. 1625, p. 663 (,,in vna grand'arca di marmo, che seruiua d'altare, lo pose aU'entrare délia chiesa à mano sinistra in vn spatio profondo auanti d'vna porta, per la quale s'entraua nel cimiterio"). 5 Panvinio : Op. cit. p. 100; Panciroli : Op. cit. 1625, p. 663.