Balogh Jolán szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 1. (Budapest, 1947)

IN MEMORIAM - G. (Etienne Genthon): Edith Hoffmann

Arts, qui en est aujourd'hui à son X e volume. Le musée a perdu en lui un très grand directeur généiül, notre vie artistique un homme de goût exquis dont la puissante capacité de travail, la conduite courageuse et inébranlable auraient fait bonheur à n'importe quelle „grandé génération". „ Cr. EDITH HOFFMANN Le 6 avril 1945 le Musée des Beaux-Arts ainsi que toute la vie scientifique de Hongrie furent frappés par une perte cruelle: Edith Hoffmann, docteur ès lettres, mourait victime d'un accident de la circulation. Edith Hoffmann était née en 1888 à Brasso. Elle fit ses études d'histoire de l'art à l'Université de Budapest où elle soutint en 1910 sa thèse de doctorat. Fonctionnaire du Musée des Beaux-Arts depuis 1913, c'est en sa qualité de directeur du départmeent de l'art graphique, qu'après une activité infatigable de trente-deux ans, elle fut ravi à l'affection de ses collègues par la mort. L'activité qu'elle déploya à la tête de la collection d'art graphique fut d'une impor­tance capitale. Pendantdes dizaines d'années, elle vérifia les maîtres de plus d'une centaine de dessins, de plus d'un millier de gravures. C'est par une série variée d'expositions inté­ressantes et ingénieuses qu'elle présenta au publiqu le matériel du musée relatif à ce sujet et c'est à elle que revient en grande partie le mérite d'avoir multiplié au cours des der­nières années en Hongrie le nombre des amateurs et des collectionneurs de dessins. Sa production littéraire peut se diviser en deux principaux groupes. La première partie de ses recherches a eu trait aux enluminures se raportant tout spécialement aux monuments relatifs à la Hongrie. Parmi ses rares mérites s'inscrit le fait d'avoir classé les restes de la bibliothèque du roi Mathias d'après leur lieu d'origine, ainsi que la découverte de l'exemplaire d'Oxford de l'Aristote de Louis le Grand. C'est également elle qui a haussé le niveau des recherches relatives aux manuscrits à images de la simple description bibliographique jusqu'aux régions des recherches d'histoire de l'art. Plus tard, elle a consacré l'énergie inlassable de son talent à la découverte des noms des Maîtres de la collection de l'art graphique du Musée, et ses études à ce sujet lui valurent une grande réputation même à l'étranger. Elle s'est occupée activement d'éclaircir la relation qui existe entre les tableaux sur bois du Moyen Age et les gravures hongroi­ses. Au cours des dernières années de sa vie, Edith Hoffmann. — Hoffmann Edith. elle a publié la bibliographie du peintre Paul Szinyei Merse et y a joint un catalogue des oeuvres complètes du maître qui témoigne d'un soin exemplaire. Voici les titres de cel­les de ses oeuvres importantes qui parurent isolément: L'art de Siène et de Florence au XIV e siècle (1910); la tapisserie de Bruxelles au Musée des Arts-Décoratifs (1915); minia­tures tchèques au Musée des Beaux-Arts (1918); un livre de prières inconnu de l'ate­lier Colombe à l'Académie des Sciences de Hongrie (1920); Nicolas Barabás (1923); quelques importants documents sur la cul­ture des livres dans la Hongrie médiévale (1925); Der künstlerische Schmuck der Cor­vin-Codices (1926); Henri, curé de Csukárd, enlumineur (1927); Bibliotheca Corvina (avec la collaboration de Guillaume Fraknóy, Joseph Fógel et Paul Gulyás, publié égale­ment en italien, 1927); les manuscrits à enlu­minures de la Bibliothèque Széchényi du Musée National (1928); d'anciens biblio­philes hongrois (1929); notes sur peinture

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