Szilárd Klára: UTAK A TÉRBEN (Kiállítási katalógusok - Szentendre, Szabadtéri Néprajzi Múzeum, 2006)
figuration mécanique se dégagent avec grande force dans le débris des automobiles, étant compressés par John Chamberlain, un peu plus légérement et par César, beaucoup plus systématiquement. On peut considérer les "mobiles" bricolés de vieille ferraille comme des bouffons automatiques faits par Jean Tinguely ou Bernard Lüginbühl - appartenant à la société industrielle et postindustrielle - parmi lesquelles doivent être citées des oeuvres de Haraszty, Galántai, Rezső Móder, (créées a partir des pièces rassemblées dans les chantiers de débris ou bien des produits venant de Dunaújváros). Dans l'esthétique du fer et de l'acier et de la rouille un nouveau chapitre se formait dans l'art minimal de Richard Serra, une partie des installations composées des immenses plaques cylindrées a reçu sous le signe de l'arte povera" l'accent lyrique perticulier amortisé de la rouille. L'art de l'installation prenant la force de la métallurgie, dû à sa contre-partie, ce lyrisme Tamás Trombitás l'a élevé presque dans le monde de l'alchimie et de l'ésoterisme. L'exposition internationale "Signal métallique" organisée en 1999 au Műcsarnok a considéré les compositions créées de fer et de l'acier en tant que dessins dans l'espace, (aussi en sonnant), indépendemment du fait, si elles ont porté la rouille sur leur surface. Dans le carde de cette exposition les travaux de Claire Szilárd ont déjà été présentés. On ne peut pas imaginer les sculptures de Claire Szilárd comme les tendances artistiques de fer déjà mentionnées sans les principes du ready-made et de l'objet trouvé, devenus déjà courants. L'activité réalisée jusqu'ici de l'artiste est loin de suivre l'évolution des "ismes" européens. Tout son art n'est qu'une justification instinctive et un choix subjectif entre l'abstraction du non-figuratif et de la stylisation informelle, en retournant cependant à tout propos à sa base d'aspect, à la vue de la Nature. Ses sculptures, créées depuis 1986, sont les compositions abstraites paradoxales qui sont réalisées à partir des déchets de fer ou des objets et des instruments très concrets, mais cette partie de la création s'efface, pour prendre de la consistence en une condensation informelle ou bien en une formation quasi naturelle. Ce processus créatif-naissant peut être étudié dans le jardin des sculptures de toute beauté qui a été acheté par Claire Szilárd en 1995 à Szentendre. Les objets métalliques perdent leur destination originale, en devenant matière pour sculpter, ils entrent dans un nouveau rapport: ils pénétrent dans un milieu de plantes et d'arbres. Peut-être le présentiment de cet état d'âme surgit dans quelques dessins et peintures, datant de 1975, portant le nom "Machines dans la Mer". Cette métamorphose n'est pas simplement l'évocation mélancolique et surréaliste de l'idée de la mort, mais l'utopie du retour dans la Nature. Les sculptures de Claire Szilárd manquent de signification unanime. Leur interprétation peut rassembler à l'observation du montage de photo ou de film - comment rendre consistent de deux ou trois parties une troisième ou une quatrième partie entière. Il est intéressant de regarder comment Pierre Brisset, l'un de ses appréciateurs, interprète les travaux de Claire Szilárd. "Elle a rassemblé des petites pièces de fer dans une cour, des morceaux de métal rouilles dans un collecteur de déchets, des bâtonnets droits ou courbés, les tuyaux en acier, des morceaux de rail, des plaques de scie cassées, des cerceaux, les ressorts, des boulons, des rivets, des pelles, des fourches de fer, des ferrures de bâtiment, des Dieu-sait-quoi cassés et rapiécés. On peut ajouter à l'énumération des grilles, des cadres, des épines et des roues à puits, des frettes, les rais, des échafauds, des colonnes, les fers à cheval, des ciseaux, des clous, des vices, des clefs à vices, des axes, des disques, des roues dentées, des plaques, des spirales, les chaînes, des pistons, des cages, des fils de fer et des cables, des étaux, des menottes, des carcasses, des bêches, des balances, des paniers, des bandes de fer, des fers à béton, des fers en barre, des rubans, des tambours, des rateaux... Des machines, des instruments, des constructions, des structures, tout ce qui peut être préparé ou fabriqué en fer. Les éléments de la description qui visent à créer le vocabulaire significatif destiné à préciser l'activité du sculpteur sont, en prenant de nouveau les mots de Pierre Brisset: "elle coupe, morcèle, scie, martèle, courbe, arrondit, pressure, cloue, soude le métal..." Elle a rassemblé les mécanismes composés des morceaux les plus lourds, les a martelés, les a broyés par un marteaupilon... Elle croise de longs barres rigides... On peut compléter la liste: elle plie, perce, coupe, installe, ajuste, assemble, classe, met sur pied, étend, place, tord, condense... On peut associer à des êtres étranges, à des tresses venant de la forêt vierge, aux troncs d'arbre, à des cactées, à des sarments et à des lianes, à des fleurs éxotiques, à des monstres et à des animaux, à des sauterelles et à des locustes, à des squelettes, mais aussi à des êtres antropomorphes et à des robots. Si nous décrivons le monde imaginaire de Claire Szilárd, la question qui se pose est dans quelle mesure ses sculptures sont rouillées, devient peu insignifiante et superficielle. Du point de vue signification artistique je considère qu'il est impossible de constater des "dessins-sculpture" de Claire Szilárd s'ils sont des esquisses d'idée, des avertissements concernant les sculptures déjà terminées, ou bien seulement des fantaisies antropomorphes, biomorphes, biomécaniques, ou bioconstructives. Concernant les autres dessins, on peut faire des constatations objectives et subjectives. La description "exacte" peut consister à dire que les dessins sont éxécutés sur papier, en trois différentes dimensions, peints au pinceau, au tempéra noir, parfois bien épais, parfois genre aquarelle dénouée, avec un dessin à la plume ci et là. Ces dessins ne sont pas tous "sculpturaux", quoique il y en ait parmi eux quelques rayures en ligne. Les lignes 6