A Kassák Múzeum kiállítási katalógusai, kisebb kiadványai
Kassák Lajos 1887-1967. A Magyar Nemzeti Galéria és a Petőfi Irodalmi Múzeum kiállítása / francia nyelvű
sef Nádass. Son esprit d'avant-garde n'étant pas très bien accueilli, la revue cesse de paraître faute d'intérêt suffisant. La revue Nyugat (Ouest) publie en feuilleton La vie d'un homme. Dans les années à venir son roman sera édité maintes fois. C'est lui-même qui prépare la typographie et les maquettes des couvertures de la majorité de ses ouvrages. Ses dessins publicitaires sont aussi souvent publiés. En 1 928 il organise une exposition dans la librairie Mentor, mais le manque de réactions favorables le détourne de la peinture non figurative pour des dizaines d'années. Son roman Jours, nos jours, dans lequel il publie la presque totalité du journal de prison d'Ottó Korvin et ses mots écrits avant son exécution, est édité en 1 928. En même temps qu'il crée une nouvelle revue, Munka (Travail), il organise le Cercle des Travailleurs pour des intellectuels et de jeunes ouvriers socialistes. L'un après l'autre sont publiés ses romans, nouvelles, essais et poèmes ( Angyalföld [un quartier ouvrier de Budapest], 35 vers, Ils ont grandi et ils partent, Chômeurs) . Encourage par Illés M onus, à partir de 1 934 il écrit dans le journal théorique du Parti Social-démocrate, le Socialisme. C'est à cette époque qu'est publié Reévaluation de nos jours, où il examine les conséquences de la prise de pouvoir hitlérienne. Jolán Simon meurt en 1938. La revue Munka (Travail) est interdite en 1939. Dans son étude Confession sur quinze artistes, il analyse les phénomènes des beaux-arts nationaux coupés des influences occidentales. A partir de 1940 il vit avec sa deuxième femme, Klára Kárpáti. Pendant le siège de Budapest il est à Angyalföld, son appartement est détruit. Il reçoit un terrain et une maison à Békásmegyer, où il habite jusqu'en 1954. Entre 1945 et 1949 il est vice-président du Conseil Artistique Hongrois. Il édite Les Nouveaux Temps, Le Contemporain et la Création, et joue un rôle important dans la reconstruction du pays où il devient député au Parlament en 1 947. Ses poèmes choisis et son journal sont publiés, sa pièce est jouée au Théâtre National. 1 950-56 — les années de l'émigration interne. Kassák mène une vie retirée à Békásmegyer. Sous l'influence de Jenő Gadányi il recommence à dessiner et à peindre des paysages expressifs et des portraits. Il rédige un journal Meule de foin et écrit, avec la participation d'lmre Pán, l'Histoire des Ismes. A Békásmegyer, il reçoit souvent Ágnes Nemes Nagy, Balázs Lengyel, Ottó Major et Miklós Vidor. A partir de 1 956 il participe de nouveau à la vie culturelle de la Hongrie. Il expose en 1957 à la Galerie Csók. En 1960 et 1963, les oeuvres des années 20 de Kassák et ses peintures à l'huile sont présentées à Paris par Denise René. En 1 961, Kassák se rend à Paris. Il a toute une série d'expositions individuelles et collectives en Suisse, en Allemagne, en France et en Italie. L'une après l'autre sont publiées ses oeuvres (Frères malheureux , Courant profond, La fin de la route, Les feuilles du chêne) et en reconnaissance de son travail littéraire le prix Kossuth lui est décerné en 1 965. C'est l'année de sa mort qu'il organise l'importante exposition présentant ses premières toiles non figuratives dans la salle Adolf Fényes. Kassák meurt à Budapest le 22 juillet 1 967, à l'âge de 80 ans. « Kassák, apprenti serrurier dès l'âge de 1 2 ans, ira de ville en ville, puis, devenu ouvrier, il découvre la joie de peindre. «J'éprouvais un véritable plaisir à donner forme à la matière brute, à la transformer en objet. Mais des songes et des ambitions plus vastes m'habitaient », écrit en 1963 le créateur qu'était devenu Kassák, peintre, poète, romancier, théoricien et sociologue engagé. Ses écrits sont imprégnés de la même joie de « donner forme à la matière ». Il saura associer à sa revue « MA » Le Corbusier, Béla Bartok, Picasso, Biaise Cendras, Reverdy. En peinture il est résolument abstrait. « Je crée mes formes selon les lois géométriques, mes couleurs 7