A Kassák Múzeum kiállítási katalógusai, kisebb kiadványai

Kassák Lajos 1887-1967. A Magyar Nemzeti Galéria és a Petőfi Irodalmi Múzeum kiállítása / francia nyelvű

cause du manque d'intérêt, après six mois, il a fallu arrêter le journal. Kassák a changé de stratégie et a créé un nouveau camp de réflexion moderne en recrutant de jeunes ouvriers et étudiants. Il a publié la revue littéraire et artistique Munka (Travail) pendant presque dix ans et a réuni les jeunes ouvriers et intellectuels attirés par le journal, dans le cercle Munka. Parmi les beaux-arts, la photographie jouait un rôle de plus en plus important dans la revue. Un cercle de photographes sociologues s'est formé. Ces artistes considéraient la photographie comme moyen de la critique sociale responsable, chroniqueur authentique de la réalité et éventuel porteur des perspectives du futur. Lesécritsde Moholy-Nagy, Ernő Kállai et Lajos Gró sur la photographie et le cinéma étaient publiés dans la revue, et Kassák résumait ce qui lui était la photographie moderne socialiste dans le prologue du livre de photos Sur notre vie. Le cercle Munka aidait aussi les jeunes artistes, c'est Kassák qui a inauguré l'exposition des artistes progressistes débutants : György Kepes, Sándor Trauner, Dezső Korniss, Lajos Vajda. Plusieurs de ces artistes ont quitté le pays au début des années trente. La présentation des pièces de l'exposition concernant la période tardive de Kassák ne soulevait pas de difficultés. Ses tableaux grand format à l'huile — les lyres, confessions déchargées et méditations de l'artiste âgé — sont arrivés, pour la plupart, de différentes collections publiques hongroises, lia été beaucoupplusdifficilede réunir et de présenter les «architectures d'images» peintes par Kassák au cours des années vingt. L'artiste a longtemps gardé ces œuvres au fond des placards et dans des cartons, et étant donné que le milieu national n'appréciait pas du tout ce type de langage visuel, il se posait lui-même des questions sur la valeur de ces tableaux. A la fin des années cinquante et au début des années soixante l'attention s'est de nouveau portée sur l'art des années vingt. Les grands maîtres et des artistes moins importants se refaisaient une réputation mondiale, et les artistes de cette époque légendaire étaient de nouveau recherchés par les marchands de tableaux. C'était la période qui a mis Lajos Kassák en vedette ; son personnage et ses oeuvres éveillaient de plus en plus l'intérêt. Son exposition organisée à Paris en 1 960 à la Galerie Denise René était une vraie révélation. Kassák a ensuite participé à de nombreuses expositions individuelles ou collectives dans de grands musées et galeries de l'Europe occicentale. C'était aussi à cette époque que la majorité des « architectures d'images » des années vingt de Kassák à été éparpillée dans le monde entier, des galeries collectionnaient ou vendaient les oeuvres, des musées enrichissaient leurs collections, et des collectionneurs privés ont aussi réussi a acquérir quelques pièces de Kassák. Les oeuvres de l'artiste ont aussi dû subir le mauvais côté du commerce d'objets d'art, la contrefaçon. Il y avait sur le marché plusieurs œuvres dont l'authenticité était fortement discutable ou bien qui présentaient des problèmes de datation. Nous devions donc prendre en considération plusieurs critères lors de la sélection du matériel de l'exposition pour pouvoir présenter la collection la plus authentique possible, compte tenu des possibilités. A l'occasion de l'exposition Kassák à Budapest un imposant catalogue a été publié, présentant en premier lieu l'activité de l'artiste dans le domaine des beauxarts. Les plus belles pièces ont été choisies pour l'exposition organisée à l'Institut Hongrois de Paris pour pouvoir fêter dignement en France le centième anniversaire de la naissance de Lajos Kassák. Nous remercions nos partenaires français et autres de leur coopération et de leur aide grâce auxquelles le publica la possibilité de connaître — mêmesice n'estque pour un court moment — cette collection internationale. Mariann Gergely 5