Baróti Dezső szerk.: A Petőfi Irodalmi Múzeum Évkönyve 7 (Petőfi Irodalmi Múzeum–Múzeumi Ismeretterjesztő Központ Kiadó, Budapest, 1968)

Babits illusztrációk kiállítása

KÁROLY MEZŐSI PETŐFI À VISEGRÁD L'étude démontre que la poésie de Sándor Petőfi : Visegrád táján (Aux environs de V.) fut écrire lors d'une excursion que le grand poète avait faite, avec des amis, jusqu'aux ruines du château royal, dans cette petite ville au nord du Budapest. A l'origine, le morceau comportait trois strophes ; plus tard, ses convictions républi­caines, se renforçant, le poète fit sauter l'allusion aux anciens souverains de Hongrie. DÉNES LENGYEL JÁNOS ARANY ET L'ÉPOPÉE POPULAIRE HONGROISE János Arany, notre grand poète épique (1817—1882) nourrissait dès 1847 le projet de composer une épopée „naive", d'inspiration populaire, dont il pensait trouver l'action dans l'histoire d'Attila roi des Huns, ou dans celle des chefs de tribu hongrois. Cette oeuvre devait symboliser l'essor social, le processur de civili­sation du peuple hongrois. Après l'échec de la guerre de l'indépendance en 1849, János Arany s'attela plusieurs fois à cette tâche immense. Dans plusieurs de ses études, il dégagea les principes de la méthode à suivre dans la parfaite exécution de son projet. La première partie de la trilogie épique — „Buda halála" ( La Mort de Buda) — fait non seule­ment revivre le passé, elle traite aussi des problèmes d'actualité, ceux de l'indépen­dance nationale et du progrès social. De même qu'un Hugo ou qu'un Tennyson, Arany avait mûri pendant des décennies son projet d'épopée populaire qui aurait dû être l'équivalent hongrois du Kalevale ou du Kalevipoëg. Mais la vaste entreprise resta inachevée, car après le compromis entre la Hongrie et l'Autriche (1807), les temps n'étaient plus pour créer l'épopée populaire hongroise. ERZSÉBET VEZÉR LA PREMIÈRE RENCONTRE D'ENDRE ADV AVEC LES POÈTES FRANÇAIS MODERNES Cette étude présente d'abord le culte en Hongrie, au tournant du siècle, des représentants de la littérature française moderne ; puis, elle passe en revue les impres­sions littéraires françaises d'Endre Ady en 1904, lors de son premier séjour à Paris, et avant la parution de son premier recueil qui a ouvert une nouvelle voie pour la poésie hongroise. L'auteur constate que l'influence la plus décisive sur Ady fut exercée par Baudelaire qui lui révéla non seulement les problèmes de l'extrême sensibilité de l'homme moderne, mais aussi les moyens de les exprimer. Jusqu'ici, en analysant l'apport de Baudelaire dans poésie d'Ady, on ne prenait en considéra­tion que les Fleurs du Mal ; et les investigations se sont, plus d'une fois, contentées de démontrer les analogies externes, les affinités en matière de forme. L'étude de Madame Vezér neet en lumière l'influence des Paradis Artificiels ; elle développe les conformités dans la manière de voir, ainsi que dans le système hermétique des sym­boles utilisés par les deux poètes, dont une des preuves exterérieures est le fait que les deux poètes out arrangé leurs poésies en cycles. Finalement, l'auteur souligne que, malgré les impulsions décadentes reçues, la poésie d'Endre Ady tomba jamais dans la décadence, puisqu'elle ne cessait de refléter fidèlement la réalité dans toute sa diversité.

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