Baróti Dezső szerk.: A Petőfi Irodalmi Múzeum Évkönyve 7 (Petőfi Irodalmi Múzeum–Múzeumi Ismeretterjesztő Központ Kiadó, Budapest, 1968)

Babits illusztrációk kiállítása

I ) E Z S Ő B A R Ó T 1 LES LUMIÈRES ET LE CLASSICISME On appelle, généralement, Lumières le vaste courant d'idées qui avait précédé la Révolution Française, mais, pour désigner le style des oeuvres littéraires de cette période, on use soit du terme de rococo, soit de celui de classicisme. Jusqu'à ce jour, l'histoire de la littérature ne s'est guère préoccupée de rattacher au champ notionnel de l'époque des Lumières, comme elle l'a fait dans le cas du baroque ou du roman­tisme, des phénomènes de la forme en lointaines corrélations seulement avec les idées. Une telle tentative ne semble pourtant pas sans lendemain, car les Lumières (abstraction faite de la vogue, d'ailleurs déclinant, de la tragédie classique abâtardie et de quelques genres poétiques d'importance mineure), là où elles apportent quelque chose d'effectivement neuf — surtout dans le roman et dans l'essai philosophique —, manifestent également un style plein d'entrain, nerveux, varié, ne pouvant être confondu avec l'ordre clos et immuable du classicisme. Conformément à ce style, les Lumières disposent d'une méthode créatrice nouvelle visant à l'appréhension des faits, de la diversité de la vie. L'instrument en est la raison, dont le caractère se modifie nettement à cette époque, devenant plus dynamique et, çà et là, contenant déjà les éléments de la dialectique. L'une des activités premières de cette logique éclairée est la critique universelle; cependant, qu'elle veuille rendre la diversité de la vie ou en faire la critique, elle tend non vers ordre, l'harmonieuse unité, propre au classicisme, mais vers le réfléchissement du monde et de son mouvement spécifique. FERENC J E N E T KATA SZIDÓNIA PETRŐCZI Sur la base de récents travaux d'archives, cette étude enrichit de données inédi­tes la biographie de la poétesse hongroise Kata Szidónia Petrőczi (1604- -1708). Elle démontre, entre autres, qu'elle entretint des rapports suivis avec plusieurs poètes aristrocrates, ainsi qu'avec des pasteurs luthériens, et que ce furent ceux derniers qui lui transmirent la littérature piétiste allemande. L'étude de Ferenc Jenei souligne que l'oeuvre de cette femme de lettres hongroise au tournant du XVITI c siècle repré­sente, d'une façon intéressante, le maniérisme poétique arrivé au seuil du baroque. ÁGNES Z I B O L E N-V A Y E R APROPOS DE LA CARRIÈRE ARTISTIQUE DE KÁROLY KISFALUDY Cette étude reconstitue les circonstances jusqu'ici inconnues du séjour à Vienne de Károly Kisfaludy (1788—1880), écrivain hongrois de renom et peintre très apprécié à l'époque des réformes, et complète les indications défectueuses quant aux études de peinture qu'il y fit. L'auteur se propose également d'identifier les amis qu'il a fréquentés dans la capitale autrichienne. En présentant les tableaux de Kisfaludy vraisemblablement datés de cette période, l'auteur met en question quelques indications erronées répandues dans l'opinion publique. Ainsi, Madame Zibolen-Vayer donne le titre exact du dessin connu jusqu'ici comme .,1a Mort de Virginie"; c'est: ..le Jeune Horace tuant sa soeur". L'auteur identifie également,

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