Baróti Dezső szerk.: A Petőfi Irodalmi Múzeum Évkönyve 6. 1965-66 (Petőfi Irodalmi Múzeum–Múzeumi Ismeretterjesztő Központ Kiadó, Budapest, 1967)
MIKLÓS RÓBERT: Arany János és Arany László kiadatlan levelei
Cette maison d'édition se proposait de publier toutes les œuvres au contenu socialiste qui n'ont pu paraître chez les maisons, d'édition bourgeoises. L'activité de la maison était bien fructueuse: dans le délai d'un an, elle a publié quatre romans et un recueil de poésies. La présente étude traite de l'historié de la fondation et de l'activité de la maison d'édition et complète cette histoire de précieux documents relatifs à ses activités. L'auteur apprécie cette activité de haute valeur, durable du point de vue de l'histoire littéraire et lui assigne une place dans l'histoire de la littérature socialiste hongroise. PRÉFACE DE JÁNOS RIMAY À SON »EPICEDIUM« FERENC JENEI Le plus grand poète écrivant en hongrois de la Renaissance hongroise, était Bálint Balassi (1554—1594). Il fut tué le 3 juin 1594, pendant le siège d'Esztergom occupée alors par les Turcs. Sur son lit de mort, il a demandé à son disciple, János Rimay, de «décorer sa mort de poésies». János Rimay (1573 — 1631) accomplit le vœu de son maître et, en 1595—1596, il consacra un grand chapelet de poésies à l'histoire des préparatifs de Bálint Balassi à l'assaut d'Esztergom. Les poésies furent publiées en 1598, vraisemblablement à Bártfa (aujourd'hui: Bardejov, Tchécoslovaquie). L'exemplaire imprimé est mutilé, il en manque la préface. Mais parmi les ouvrages de Rimay, figure le fragment d'une préface, écrite à Kristóf Darholcz, un gentilhomme de la Hongrie septentrionale, préface destinée à l'apologie de Bálint Balassi; c'est de ce fragment que nous savons que l'apologie était dédiée à Tamás Nádasdy. Jusqu'à nos jours, il n'en était connu qu'une copie incomplète. Le manuscrit original, conservé au Musée Bálint Balassi à Esztergom, que nous publions ici en photocopie aussi, est une partie de l'apologie, écrite à Kristóf Darholcz. Seul, le début du manuscrit est mutilé, il contient par contre la seconde partie, jusqu'ici inconnue. Ainsi l'œuvre auparavant fragmentaire a pu être complétée. Le fragment publié dans notre almanach est de la propre main de János Rimay, ce qui rehausse encore la valeur du manuscrit. A ce manuscrit se rattache l'élégie de Mihály Káthay, commémorant la mort héroïque des deux frères Balassi: Bálint et Ferenc. LES BAUX DU PÈRE DE SÁNDOR PETŐFI À FÜLÖPSZÁLLÁS KAROLY MEZŐSI Le nom du village Fülöpszállás ne figurait jusqu'à nos jours pas dans les biographies de la famille Petőfi. L'auteur de la présente étude publie un riche matériel d'archives, selon lequel le père du poète était, entre 1833 et 1836, dans ce village le tenancier d'un auberge et d'une boucherie. Les documents relatifs à ses activités apportent des lumières plus vives sur quelques traits caractéristiques du père du poète et la situation de sa famille à cette époque. C'est en effet l'amélioration de la situation pécunière de la famille, l'aisance bourgeoise qui permettait au poète de poursuivre ses études au lycée, et qui explique bien de détails dans la formation du caractère et de la