Vargha Balázs szerk.: A Petőfi Irodalmi Múzeum Évkönyve 1959 (Petőfi Irodalmi Múzeum–Képzőművészeti Alap Kiadó, Budapest, 1959)
Résumés
qui accusent des différences considérables par rapport aux textes des mêmes poésies parus dans l'édition soignée par Petőfi lui-même, intitulées "Projet allé en fumée" et "Chanson de l'amour et de la pipe". Jusqu'ici la critique littéraire attribuait les variantes parues dans l'album aux modifications arbitraires apportées par le rédacteur du volume. Or, les manuscrits originaux de ces poésies qui se trouvaient dans la succession de Ferenc Császár, rédacteur des "Feuilles sur la catastrophe d'Arad", ont passé, il y a peu de temps, en possession du Musée Littéraire Petőfi. Ces manuscrits prouvent que ce n'était pas le rédacteur qui a modifié les poésies ; les changements apportés plus tard aux textes originaux sont de la main du poète lui-même. Les renseignements apportés par les manuscrits retrouvés exigent aussi la rectification de la date de naissance de trois poèmes, telle qu'elle était indiquée dans l'édition critique des oeuvres de Sándor Petőfi. Les chansons intitulées "Petite jeune femme, jolie jeune femme" , "Qu'est-ce qui se passe sur le pré}" et "Ne me taquinez pas, vous dis-je" n'ont pas été écrites en juin 1844, comme on l'a supposé jusqu'ici, mais au printemps (mars-avril) de la même année. Cette rectification de dates éclaircit aussi certains autres problèmes biographiques en rapport avec les poésies mentionnées. Judith Szántó : Les dédicaces d'Attila József Il y a, dans la collection du Musée Littéraire Petőfi, quelques volumes de poèmes d'Attila József, contenant des dédicaces du poète — en vers ou en prose — adressés à ses confrères, amis ou connaissances. Ces dédicaces nous révèlent non seulement certains nouveaux traits relatifs aux rapports du poète avec ses contemporains, mais aussi une valeur littéraire indiscutable. Il est à souhaiter que les dédicaces des livres en propriété privée soient également rassemblés et publiés. Madame Ferenc Pölöskei : Qelques reportages inédits de Zsigmond Móricz Le Musée Littéraire Petőfi a obtenu, de la succession du rédacteur de journal Lajos Mikes, les manuscrits orginaux de plusieurs reportages et croquis du grand écrivain Zsigmond Móricz, conçus entre 1920 et 1930. Le rapport rend compte des manuscrits jusqu'ici inconnus, intégralement inédits, ou publiés seulement en partie dans la grande édition à quatre tomes des reportages de Móricz, parue en 1958. Balázs Vargha : L'album de Julianna Vajda, de 1816—1817 Contribution a l'histoire du culte voué au poète Csokonai Au Musée Déri de Debrecen on conserve un album des années 1816—1817, contenant une collection de poésies et d'illustrations; le tout était propriété d'une nommée Julianna Vajda, jeune fille de Sárospatak. Les poésies et les pensées d'album figurant dans le volume y furent inscrites pour la plupart par des étudians de Sárospatak. A côté des oeuvres de poètes connus comme Pál Ányos, Mihály Vitéz Csokonai, László Szabó Szentjóbi, Sándor Kisfaludy, Dániel Berzsenyi, Pál Szemere et autres, des poésies de poètes anonymes y figurent aussi. Une partie de ces oeuvres nous sont connues pour avoir été retrouvées dans d'autres collections manuscrites contemporaines, mais on y trouve aussi bon nombre de pièces uniques. La tradition, se basant sur le nom de Julianna Vajda et sur l'allocution „Lilla" figurant à plusieurs reprises dans le livre, voulait croire que l'album avait appartenu à la bien-aimée de Csokonai habitant à Komárom. L'étude, tout en réfutant cette hypothèse, analyse l'album de l'autre Julianna Vajda, celle-ci de Sárospatak, comme un souvenir manuscrit du culte de la poésie en général, au début du 19 e siècle.