J. Antall szerk.: Medical history in Hungary. Presented to the XXII. International Congress for the History of Medicine / Orvostörténeti Közlemények – Supplementum 4. (Budapest, 1970)

ESSAYS-LECTURES - E. Réti: Medical Theses of Hungarian, Rumanian and Saxon Students Coming from the Contemporary Rumania Graduating at the Hungarian Medical Faculty (1777-1848) (in French)

II fait mention sous une forme trés sérieuse des habitats plus importants de Moldavie. II pari e de Jasi (JassumJassium, Jassiorum Dacorum Municipium, Petrodava Ptolomaei, Jassi, Jasch, Jesch). Aprés avoir donné une description générale de la ville, il traite ses hőpitaux (Nosocomium civile ad St. Spiridon, Nos. militare, hőpital de prisonniers, Institut Académique et Théologique, lieux pour coucher les malades). Aprés avoir donné les caractéristiques des villes, des communes importantes il traite le climat de Moldavie (Hieme asperrimum frigus, aestate calor urit intensissimum, quae non raro in Octobrem Novembrisque medium continuat). II est d'avis que le desséchement des marécages et une culture forestiére plus intense rendraient le climat de Moldavie plus doux et sain. II caractérise les Moldaviens naturels (en ce qui concerne leur origine il se référe ä Bonjini, Pray, Benkő, Engel). II cite Carra: «Les Moldaves et les Valaques sont en général robustes, et d'une taille fort avantageuse. Les femmes Moldaves et Valaques sont en général assez belles, elles ont la peau blanche, mais leur teint est ordinairement pále. On trouve parmi elles trés-peu de blondes, mais une grandé quantité de brunes claires, ä l' oeil noir et bien fendų. — Le beau sexe de ces contrées est singuliérement porté ä V amour. » Puis il éçrit sur les Hongrois, Unguri ou Ungureni Moldavis, Ĥuñgari (Magyari) d'aprés Sulzer (De formositate corporis, docilitate eximia et placido agendi modo eos laudat). II parle ensuite des Saxons, des Grecs, des Arméniens, des Lippovans plus exactement des Philippovans, des Rutheñs, des Juifs, des Tziganes, mais il mentionne en outre les Russes de Moldavie, les Polonais, les Allemands, les Bulgares, les Turcs et autres peuples de Moldavie. L'exposition des conditions hygiéniques commence par les conditions de location: les maisons des nobles et des riches de Moldavie sont spacieuses, claires, séches, entourées de jardins, circonstance trés favorable pour la santé, mais les cabanes des pauvres sont trés misérables, construites en bois ou en boue, ou bien ils construisent des tresses, clayonnages de pin, eñđųi s de boue qui est désavantegeux pour la santé, d'autant plus qu'ils négligent la propreté aussi. Leurs vétements, leur mise sont déja plus parfaits, bien qu'ils emploient trop de fourrure. Les nobles ne portent plus les vétements de gout turc, maintenent ils s'habillent ä la maniére d'Europe ¤ççideñ ale. Les femmes de haute naissance mais soųvént les femmes du peuple aussi, aiment les produits de beaųté, dont elles « se font une beaųté faųsse, au grand détriment de leur santé ». L'alimentation des nobles et des riches ne différe presqu'en rien de celle de leurs voisins occidentaux. Iis mangent trés rarement du veau, mais principale­ment beaucoup de mouton et de substance grasse. Iis préparent le pain e les patisseries du froment et du mais, de ce dernier se prépare le célébre mamaliga aussi (bouillie de mais, Mamma Valachorum), qu'ils mangent de préférence avec du fromage, du beurre ou bien avec du lait. Les nobles n'exagérent pas la consommation des boissons alcooliques, d'autant plus la consommation du café, préparé selon la recette turque. Le peuple, bien qu'il vit en un endroit trés fécond, s'alimente des nourritures rustiques, et cela ne fait pas du bien ä la santé, tout au plus ä la suite de l'accoutumance. L'alimentation se borne au mamaliga et au Borsch Moldavis qui sont consommés mérne par la noblesse de 134

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