Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 125-132. (Budapest, 1989-1990)
TANULMÁNYOK - ESSAYS - Le Calloc'h, Bernard: Alexandre Csoma de Kőrös n'est pas mort du paludisme
Campbell n'en dit rien. - céphalée. Il la signale, niais n'en indique pas l'intensité. - embarras gastrique. C'est sans doute ainsi qu'il faut interprêter la „langue chargée" qu'il ttouve à son malade au matin du 6 avril. Il ne lui en envoie pas moins de chez lui „un potage léger", alors que les médecins de l'époque recommandaient la diète absolue et conseillaient le lavement. - vomissements. Csoma n'en a certainement pas, puisqu'il envisage même de prendre un émétique. - anorexie. Il n'en est pas question. - peau glacée, surtout aux extiênùtés (d'où le terme: „phase de froid"). Campbell n'en dit rien, alors qu'il ne peut pas ne pas avoir touché le patient au moins aux mains, sinon même aux bras. - courbatures. Elles ne sont pas signalées. - pandiculations fréquentes avec sentiment de fatigue générale. Campbell n'y fait pas allusion. C) DEUXIEME PHASE, DITE PHASE DE CHALEUR - fatigue intense. Peut-être faut-il comprendre comme le signe d'une grande fatigue l'expression „mine abattue (sunken countenance)? - tremblements et claquements incoercibles des dents. Il n'en dit rien, bien qu'il évoque la fièvre. - sensation d'opression. Il ne parait pas l'avoir constatée, à moins qu'il faille comprende en ce sens le mot „inquiet" (anxious). - bourdonnements d'oreilles. Il ne les signale pas. - epistaxis. A cette époque où la saignée était de pratique courante contre les maux les plus divers, l'epistaxis, véritable saignée spontanée, était saluée comme une délivrance. Si Csoma en avait été affecté, on peut être sûr que le Dr Campbell l'aurait indiqué. On notera, d'ailleurs, qu'il ne semble pas avoir envisagé de recourir à la saignée ou à une application de sangsues. - étourdissements. Il n'en parle pas. - subictère. Possible, puisqu'il lui trouve le visage jaune (yellow countenance), mais il n'établit aucune relation entre cette coloration de la peau et l'état du foie, qu'il n'a sans doute pas palpé. Il ne parle pas non plus de la sclérotique qui, en cas de subictère, devient caractèristiquement jaune. - hypertrophie de la rate. Il ne l'évoque pas. - hypertrophie du foie. U n'en parle pas non plus. - face vultueuse. U n'y est fait aucune allusion. - élévation de température pouvant entrainer le délire. Alexandre Csoma, effectivement, „délire légérement" (slightly delirious). - peau brûlante et sèche. Campbell le signale, mais à la date du 6 avril, en phase initiale, ce qui est un symptôme contradictoire puisqu'à ce moment-là il aurait dû avoir la peau glacée, notamment aux extrémités. - pouls petit. Le coeur bat faiblement.