Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 97-99. (Budapest, 1982)
KISEBB KÖZLEMÉNYEK - ELŐADÁSOK - Tartalja, Hrvoje: A gyógyszerészek társadalmi mozgalma Horvátországban (francia nyelven)
de pharmaciens collaborateurs et d'employés —dans les pharmacies à Zagreb. Les heures de travail n'étaient pas encore réglées et on travaillait, en général, tous les jours du matin au soir. Il fallait assurer un service permanent tous les jours et aussi les jours fériés, et tout cela por un salaire très minime. Les aides-pharmaciens en réclament des changements et expriment le désir que leurs représentants aient le droit de prendre part aux assemblées des pharmaciens propriétaires de pharmacie. C'est pour être informés sur tous le problèmes de la profession et pour pouvoir exprimer leurs exigeances, mais cette demande était refusée. A l'Assemblé générale de la Société des aides-pharmaciens qui a eu lieu le 22 février 1907, on a accepté, parmi d'autres conclusions, la proposition d'augmenter les salaires. A cette époque le coût de la vie a augmenté considérablement et les salires étaient très restreintes, surtout pour le travail de douze heures et même plus. Le 5 décembre 1913 l'Assemblée extraordinaire avait élu une présidence plus énergique et plus belliqueuse pour pouvoir réussir, mais tous les contacts avec l'organisation des Propriétaires de pharmacies n'avaient donné aucun résultat. Le seul résultat obtenu fut que les collaborateurs étaient constraints de proclamer la grève le 8 mai 1914. C'était une grève générale des aides-pharmaciens et des travailleurs dans les pharmacies. Dans leur ultimatum les collaborateurs exigeaient la régularisation de heures de service, le payement du service des jours fériés et de nuit. Tout ça on devait attester dans un accord bilatéral. D'abord les négociations sont restées sans succès, et on dut accepter l'autorité du professeur de Pharmacognosie le dr. mr ph. Julije Domac. On a réussi à trouver une solution mediale, et le 10 mai la grève de Zagreb fut terminée. On dit que cette grève était la première grève d'intellectuels en Europe et par conséquent elle attira un grand intérêt en Europe. Les pharmaciens en grève avaient reçu beaucoup de télégrammes et d'autre signes de solidarité et d'aide en argent. Cette solidarité est venue premièrement de villes de Croatie, puis de Slovénie. Spécialement les collaborateurs de la Hongrie ont montré des signes de solidarité et ils ont offert l'aide materielle. Après la grève le collège de la Hongrie envoya aussi des felicitations exprimant le désir de collaborer en collègues avec eux. La grève recevait des secours des organisations socialistes auxquelles appartenait aussi le pharmacien mr ph. Stanislav Ilakovic. Peu après ces événements commença la I ère guerre mondiale qui a terminé avec la création d'États indépendants de la Tschechoslovaquie, de la Hongrie, et du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, puis de l'Autriche. Mais la lutte des pharmaciens continuait et argumentait. Cela durait jusqu'à la II e guerre mondiale de 1941—1945. Beaucoup d'entre les historiens de la pharmacie ait disparu comme victimes de cette guerre cruelle. Ce furent : Mr ph. Stanislav Ilakovic: (1885—1943) socialiste très actif, historien de la pharmacie, tué dans le camp de concentration Jasenovac en 1943. Dr. se. mr ph. Artur Krajanski: (1886—1941), très actif dans les sociétés d'histoire de la pharmacie. Il s'est suicidé à Varazdin le 6 avril 1941. Etant juif il ne voulait pas être victime des nazis. Mr ph. Bohuslav Lavicka: (1874—1943), historien de la pharmacie et célèbre collectionneur est tombé comme otage des nazis. Mr ph. Bogdan Vujosevic: (1894—1943), d'Ulcinj, Monte Negro socialiste, initiateur de toutes les actions culturelles de son pays, tué par les fascistes en 1943. Ainsi les pharmaciens croates et yougoslaves ont apporté beaucoup pour la démocratie et pour le socialisme.