Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 57-59. (Budapest, 1971)

TANULMÁNYOK - Duka Zólyomi Norbert: A nagyszombati orvostudományi kar abszolvenseinek további gyakorlati és tudományos tevékenysége (francia nyelven)

idéal" de la Faculté de Médecine de Pest, il se vouait plutôt au travail pédagogi­que. Autant plus important est l'oeuvre du A. Wolff. Ce sont surtout deux livres qui lui procurèrent une place impérissable dans l'histoire culturelle et médicale de son pays, de la Transylvanie et de la Moldavie. Dans son oeuvre sur les •obstacles de la police médicale et dans le livre „Beiträge zu einer statistisch­historischen Beschreibung des Fürstenthums Moldau" (1805), il a apporté beaucoup de données précieuses sur l'histoire générale et aussi médicinale de Moldavie et la littérature considère le livre, jusqu'ici, comme une des meilleures sources de l'histoire de ce pays. Les résultats de ce deuxième bilan sur les anciens élèves de Nagyszombat accentuent, à un haut degré, la valeur réelle de leur activité: entre 39 anciens élèves, il y en a 10, c.à.d. plus que le quart, qui étaient actifs dans le domaine de la littérature scientifique. 4 anciens élèves se sont inscrit aux pages de l'his­toire médicale et culturelle européenne et le reste aux ceux du doveloppe­ment local. Le tableau définitif montre que le processus pédagogique à Nagy­szombat s'exécutait à un haut niveau. Il nous en essort la question, quelles en étaient les causes? Pour répondre á cette question, nous devons évoquer deux circonstances qui sont caratéristiques pour Nagyszombat: le nombre relativement élevé des étu­diants étrangers et le nombre élevé de ceux qui sont passé de Vienne à Nagy­szombat: parmi 39 il y en avait 17 étudiants qui ont préféré à étudier à Nagy­szombat, c.à.d. 40% du nombre total. L'affluence d'étudiants étrangers signifie toujours un niveau plus élevé de telle quelle institution et la grande affluence de Vienne n'était pas non plus par hasard. À Vienne, ils devaient prédominer quelques facteurs négatifs et Nagyszombat devait offrir quelques facilités qui manquaient à Vienne. C'est la dissertation de Fr. J. Fuker „Generalia medicináé, 1773", étudiant d'abord à Vienne et puis à Nagyszombat, qui nous éclaircit le problème d'une façon marquée. Le ton hardi et critique de ce travail eut un écho très favorable aussi parmi les étudiants de la Faculté de Médecine de Vienne. L'écrit polémi­que „Freymüthige Briefe an H.G. von V., 1774" qui s'occupait de la situation dans les écoles viennoises, consacra un chapitre spécial à la dissertation sus­mentionnée. ,,Ses libres opinions — écrit-il — touchèrent autant plus la sensi­bilité de ses anciens professeurs à Vienne parce qu'il avait bu ici, de leurs bouches le lait pur, filtré de l'ortodoxie." Fuker confesse les doctrines de Haller, qui étaient détestées à Vienne par A. de Haen ez M. Collin, il critiquait quelques manuels intangibles aux yeux des professeurs viennois, il faisait des allusions satiriques au faible pédagogue M. Collin, il prétendit que même Boerhaave n'est plus „le meilleut partout" („optimus ubique"), il critiquait l'opinion de Boerhaave sur la phthisis et la conception démodée de Collin conernant la Matière médicale: „Sed etiam in Tartaro emetico, Cortice peruviana, Camphora et Aceto tota Materia medica non est". Et il concevait tout cela d'une façon polémique, satirique, à la tête avec une citation de Voltaire proscrit. Fuker exprimait les avis critiques des jeunes et il les confessait lui-même: „L'expérience qui n'apporte rien de nouveau, c'est une vaine expérience: nous y opposons notre

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