Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 57-59. (Budapest, 1971)

KISEBB KÖZLEMÉNYEK — ELŐADÁSOK - Duka Zólyomi Norbert: A nagyszombati orvostudományi kar állásfoglalása közegészségügyi kérdésekben, különös tekintettel a himlőoltásra (francia nyelven)

condamna et la Faculté de Médecine de Nagyszombat devait se conformer, en tout égard, à celle de Vienne? Nous voyons que déjà les thèses mentionnés du J.B. Grandjean „De various" expressément propageaient la variolisation: „Salutaris et necessaria est inoculatio" '. Cette opinion favorable fut soulignée par les thèses (X, XVII) du L Hoff. Grandjean était l'élève du professeur Schoretics, Hoff celui du Plenck. Il en résulte que deux membres du corps enseignant étaient partisans de cette méthode et en ce qui concerne le troisième, V. Trnka, nous avons remarqué le grand nombre de livres propagant la variolisation qui se trouvaient dans sa Biblio­thèque. À peine pourrait-on supposer que les deux autres professeurs, /. Winterl et J. A. Prandt eussent eu une opinion contraire, tant moins que ce problème touchait leurs disciplines. En somme, nous pouvons présumer qu'en ce qui concerne cette question d'examen entre les opinions démodées et entre le point de vue récent, toute la Faculté de Médecine de Nagyszombat était d'avis unanime. Ce qui est confirmé aussi par d'autres arguments: 1. L'ancien élève J. Báty, qui fit confirmer son diplôme d'Utrechtde 1775 à Nagyszombat en 1776, publia en 1785 la traduction du livre fameux du M. Rosen sur la variolisation. Ce livre propageait la méthode d'une façon exem­plaire. 2. Un an plus tard, Plenck écrivit dans son oeuvre „Elementa medicináé et chirurgiae forensis, 1786": ,,Variolae, quarum atrocitás domo inoculatoria posset minui" (On peut diminuer la cruauté des varioles par l'organisation des maisons d'inoculation). Il pensait donc déjà non seulement à l'inoculation individuelle, mais à celle en masse dont l'État serait chargé. 3. Z' T. Huszty, ancien élève de la Faculté de Médecine de Nagyszombat était le partisan de la méthode, dès son premier oeuvre (Versuch über den Men­schen in Ungern nach seiner physischen Beschaffenheit, Ungarisches Magazin 1781) ce qu'il prouva par l'inoculation publique de sa propre fille à Pozsony en 1796 et d'autres personnes (1797) et par ses contributions à la revue alle­mande „Archiv wider die Pockennoth für Aerzte und Seel sorger" (1796­1798). 4. S. Benkő, chef-médecin de la région de Borsod, qui avait étudié encore à Nagyszombat, mais finit à Buda (1778), recomanda en 1781 la variolisation très chaleureusement (v. son oeuvre citée). •5. Les anciens élèves de la Faculté de Médecine de Nagyszombat J. Báty, Z. T. Huszty, L. J. Hdenreichei, J. Barbenius pratiquaient la variolisation et à peine fut connue la nouvelle méthode de Jenner, ils se mirent tout de suite à la propager ainsi qu'un autre ancien élève de Nagyszombat, St. Lumnitzer. Le fait que la Faculté de Nagyszombat était favourablement inclinée à la variolisation, nous indique plusieurs conséquences importantes. Il témoignait — ainsi que d'autres faits parallèles, que le corps enseignant a osé, en ce cas aussi qu'en d'autres, se délibérer des liens du principe „conformetur" (à la Faculté de Vienne) et de défendre des avis qui étaient détestés par la Faculté de Vienne. Il a compris bien, en sens médical, l'importance de cette méthode,

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