Palla Ákos szerk.: Az Országos Orvostörténeti Könyvtár közleményei 27. (Budapest, 1963)
Dr. Katona Ibolya: La lutte des médecins contre le surmenage dans l'école secondaire au tournant de siecle
parents de suppléer aux lacunes laissées par l'école. Les exercices militaires — facteurs du surmenage — devraient être éliminés à l'exemple d'autres pays; l'entrainement sportif excessif drevrait aussi être modéré.) Les revendication pour une réforme scolaire ne cessent pas. Sous la pression de l'opinion publique, le gouvernement fait publier en 1899 un décret par le ministre Wlassics lequel, cependant, n'est pas trop encoureagéant; on y lit par exemple: «par toutes ces modifications nous ne feront point cesser le surmenage dont les causes sont enracinées dans notre système scolaire et dans certaines conditions de notre vie sociale.» Quelques intellectuels progressistes qui se sentaient responsables de l'enseignement et de la protection sanitaire des enfants, essayaient de tirer la question du surmenage de cette impasse. Entre le 31. mars et le 3. mai 1909, la Société des Sciences Sociales organisait une discussion à ce sujet avec la participation d'un nombre de personnalités publiques de tous les états et professions. Préalablement la Société avait distribué des questionnaires à 40 médecins pour rassembler les opinions concernant l'effet du surmenage sur la santé de la jeunesse et sur la nécessité d'une réforme. Parmi les médecins de réputation internationale — internistes, neurologues, aliénistes, médecins d'enfants — on trouve les noms de Ernő Jendrassik, Pál Ranschburg, Ernő Grósz, Ernő E. Moravcsik, Arthur Sarbó, Jakab Salgó, Gusztáv Oláh, Lajos Hajós, Károly Schäffer, Henrik Schuschny, Adolf Juba, Ignácz Fischer, Rezső Rajczy, Frey, Kolarits et autres. L'avis unanime de ces 40 médecins sur le programme de l'enseignement est que «il détruit corps et ame. . . Pour les pédagogues, l'enseignement est sacré, pour nous la bonne santé corporelle et mentale de la jeunesse». Plus de deux tiers des médecins imputent les causes principales du surmenage à l'école et affirment que surtout les adolescents en sont menacés. Selon G. Oláh, «il ne va plus d'une réforme; l'enseignement secondaire entier devrait être remis au point». Selon E. Jendrassik, l'enfant est plus surmené que le professeur; «le procédé de l'école secondaire, au nom de la pédagogie, est un véritable danger national». Les médecins font aussi remarquer le problème de la fatigue