Palla Ákos szerk.: Az Országos Orvostörténeti Könyvtár közleményei 8-9. (Budapest, 1958)
Passuth László: Descartes
et psychologique qui permettent de s'en approcher. Très instructif est l'aspect social des Passions : Descarte s'éloigne de la doctrine scolastiquc d'après laquelle ce n'est qu'un esprit éminent qui soit à même de maîtriser les passions. Notre philosophe enseigne, au. contraire : il n'y a des Ames aussi faibles à ne pas être à même de mettre des bornes absolues à les passions — voilà le précurseur de la conception moderne des pédagogues, des efforts qui n'étendent qu'à mettre en chemin la formation par soi-même, l'empire sur soimême, et à les renforcer tous les deux. Une personnalité bizarre et capricieuse laisse ses traces sur la fin de la vie de ce grand philosophe : la jeune reine de Suède, Christine, ad mirât ice enthousiaste de la doctrine de Descartes, c'est elle qui emploie toutes ses forces à l'engager pour un séjour au pays des ,,rochers et des ours". Le philosophe, quinquagénaire alors, et n'étant pas en bonne santé, se rend, néanmoins, à Stockholm. La reine l'invite au colloques savantes, lui fait des commandes de pièces allégoriques et des ballets. Les audiences matinales font lui une malheureuse fin : atteint d'une dièvre pneumonique, Desoartes décède au commencement de itiô-'l.