Palla Ákos szerk.: Az Országos Orvostörténeti Könyvtár közleményei 8-9. (Budapest, 1958)
Prof. Melly József: Fodor József és Markusovszky Lajos
chaire d'hygiène pour J. Fodor. Grâce à leurs relations étroites, professionnelles et, de même, amicales, se réalisent, en 1882, la réforme de la formation et du perfectionnement des médecins, et plus tard, parallèlement aux négociations du Congrès d'hygiène, en 1885, l'organisation de l'hygiène scolaire, et enfin la fondation de l'Association d'hygiène en Hongrie. L'ensemble de ces institutions s'inspiie d'une idée visant le but commun : la chaire universitaire signifia le centre de recherches scientifiques, le lieu de l'élaboration scientifique de problèmes qui se posent dans le ressort de l'hygiène, et ce fut, après cela, l'esquisse de la loi fondamentale sur l'hygiène, projet fait par des experts, permettant la délimitation précise des tâches de l'administration publique et, par conséquent, l'application pratique des prescriptions en matière d'hygiène. Quant à l'hygiène scolaire, elle servit à maintenir en bon état la santé de la jeunesse, l'Association d'Hygiène publique, de sa part, s'efforça à mettre en contact les grandes masses de la population avec les soins systématiques en matière d'hygiène. L'ensemble de cet oeuvre n'était pas du tout un résultat obtenu par pur hasard, au contraire, faut-il y voir l'heureuse issue de délibérations bien coordonnées. Fodor et Markusovszky, compagnons de voyages à l'étranger, réfléchirent en commun sur les résultat y observés et ils les transplantèrent ensuite, d'accord, en Hongrie les adaptant au régime d'hygiène hongrois. C'est par des efforts communs pleins d'idées qu'il se mirent à l'oeuvre de les réaliser. Durant une dizaine presque et demie s'accumule l'issue de leur travail commun : succès sur succès. C'est que deux hommes d'état, József Eötvös et Ágoston Trefort les ont protégés sur le plán politique. Après la mort de ces deux grands hommes d'état leur action menée en commun, de valeur stable, commence à s'effacer, c'est L. Markit sovszky qui cesse, en premier lieu, d'être facteur actif en matière d'hygiène, et, une courte dizaine après lui, J. Fodor s'en va de même. La collaboration amicalement scientifique entre Markusovszky, le beaucoup plus âgé, et J. Fodor resta toujours sans-à coup. La morale s'en peut résumer en ce qui suit : deux hommes éminents, tous les deux maîtres de leur métier, s'entre-aident, de tout temps, en bonne intelligence, en amis, ils s'efforcent de faire avancer, en travail commun, l'un l'autre, mais, faisant carrière, ils ont, tous les deux et sans cesse l'oeil sur l'intérêt public, sur l'intérêt de la nation ; leur chemin de vie reluit de mérites éclatants, des résultats de leurs efforts, leur rôle dans le développement de l'histoire d'hygiène en Hongrie reste indivisible, car à la gloire de l'un s'attache intégralement celle de l'autre.