Némethy Endre, Takács Lajos szerk.: Néprajzi Közlemények 2. évfolyam, 1-2. szám (Budapest, 1957)
Vargyas Lajos: Francia párhuzam regösénekeinkhez
L.Vargyas: Les chants de qutte pour le nouvel ans dits "regös 1 * et quelques paralleles français. Les chants "regös" forment un type de mélodie en hexacorde majeur caractérisé surtout par une cadence en sol ou de refrain ou de la mélodie entière et cela, dans la majeure partie des cas, en sautant du "do" sur le "sol". /Cf. Corpus Musicae Popularis Hungaricae II., No 776-876./ Ces chants forment un type mélodique à part, différant de tous les autres types et n'ayant son pareil dans la musique d'aucun peuple /excepté les exemples cités dans l'article présent/. Ils sont lies à une coutume consistant en une mascarade en peau de bête où, entre Noël et le Nouvel An, des hommes et des gars en masques quêtent en chantant devant les maisons. Dans le texte il y a des parties stables, comme p.e. 1/ des paroles pour réveiller le maître et la maltresse de la maison: "lève-toi maître, lève-toi. Dieu est descendu sur ta maison" "Le maître est couché dans le lit, au dessus de sa tête il y a une bourse à boucle." "Y voyons un lit tout fait,.... dedans est couché le maître pieux... du coté du mur sa tendre dame.... entre eux l'enfant Paris... qui réveille son père et sa mère... parce que les guillanés /regös/ sont arrivés". /Le nom "Párizs" est une survivance du roman de Troie d'origine française ayant été extrêmement en vogue dans la Hongrie du XII siècle. Dans ce temps là les chartes sont pleines de noms de féodaux tels que Priame, Achille etc. /qui se retrouvent jusque dans les légendes des saints hongrois./ 2/ En cas de refus d'entrer ils parlent de départ, parfois même du dommage qu'ils vont faire. "Si vous nous laissez entrer, nous restons, si vous ne nous laissez entrer, nous partons." "Si vous ne nous laissez pas entrer, ca nous est bien égal, .... nous attacherons votre porte,... dans la maison vous pisserez, vous chierez." Au même endroit il y a le passage: "Nos chaussures sont en écorce de chêne, nos pantalons en écorce de bouleau, nos vêtements en paille d'avoine." 3/ A la demande de chanter ils répondent toujours en se référant au froid. "Nous venons de faire un chemin très froid, nous arrivons du pays du froid, l'un de nous a les mains gelées, l'autre les pieds et d'autres les oreilles gelées. Voulez-vous que nous partions ou que nous chantions?"