BÁRÁNYNÉ OBERSCHALL MAGDA: A NYÍRBÁTORI STALLUMOK / Bibliotheca Humanitatis Historica - A Magyar Nemzeti Múzeum művelődéstörténeti kiadványai 2. (Budapest, 1937)
I. DESCRIPTION DES STALLES
- 30 entr'ouverte, en haut, un pupitre, reposant sur un livre. Le dos de celui-ci porte l'inscription TERENTIO. En bas, sur deux livres superposés — dont les dos portent les mots TVTONE ISOPO 8 — deux burettes, au goulot de dragon et au corps ä godrons en torsade. Le goulot d une des burettes et la partie tout autour sont fortement restaurés. 10) Les armes des Báthory, soutenu par des Amours. Cf. le panneau n°. 5. Ce panneau faisait probablement partie de l autre stalle. 11) Incrustation de bois clair sur fond sombre (t. X, 1). Au milieu un „candélabre", dont le sommet et la base ont été réparés grossiérement. En bas, deux griffons adossés au long cou, rattachés au candélabre par des rénes en rinceaux d'acanthe. Vers le milieu du candélabre des fruits. En haut, deux rinceaux en volutes, se terminant en deux demi-figures barbues confrontées. 12) Panneau sculpté, ayant été originalement sous les siéges. 13) Armoire aux portes ä claire voie á deux battants (t. XII, 1). Derriére la porte á moitié entr' ouverte, sur le rayon supérieur, un bénitier rond á anses, orné d'écailles, avec un goupillon, repose sur un livre dont le dos porte l'inscription V1RGILIUS. Les trois livres superposés qui se voient en bas, portant au dos les noms : AUGUSTINUS SUMMA ANGELICA, supportent deux petites burettes au goulot de dragons. 14) Par suite de la valeur presque identique du fond brun et de l'incrustation, le dessin ne se détache pas nettement et reste confus (t. X, 2). Ce panneau, d'un style différent de celui des autres, est du sans doute ä un autre artiste. Au milieu un „candélabre", entrelacé de feuilles d'acanthe, se terminant en haut par un bucräne. En bas, deux cerfs, portant des jeunes gargons vétus d'une robe de feuilles d'acanthe. Les gargons tiennent deux croix latines sur lesquelles sont suspendus des deux cötés, un casque, un arc, un carquois, un bouclier, des masses d'armes s'entrecroisantes, et une cruche renaissance. Plus haut deux boutons de pavot sortent du füt; tout en haut, une grande volute d'acanthe ondoyante et symétrique. Sur tous les panneaux incrustés, ä l'exception de ceux qui représentent des intérieurs d'armoire, la marqueterie est claire et unicolore ; le dessin en est formé par des traits gaufrés. 3 peut-étre Piatone, Esopos. Les panneaux représentant une armoire á porte ä claire voie, font valoir les innombrables nuances de bois de différentes couleurs, ä cőté d'un vert päle trés discret. Dans les intérieures, qui sans aucun doute veulent imiter Celles des armoires de sacristie, se voient naturellement des accessoires liturgiques : pupitre, encensoirs, burettes, bénitiers, etc. Mais á cőté de la littérature religieuse, le dos des livres porte souvent le nom d'auteurs profanes tels que Virgile, Esope, Dante, Térence, etc. Les dossiers incrustés se terminent en haut par une frise, large de 15 cm, qui forme une transition entre les dossiers et le baldaquin (t. V, 1). La frise est formée d une rangée de perles, d'une torsade et d'un rang de feuilles plates. Le puissant baldaquin, qui surmonte les sieges, est la partie la plus imposante de toute la stalle (t. XIII. 1-3, t. XIV, 1). Des consoles ä feuilles d'acanthe soutiennent les voütes en plein cintre, qui surmontent chacun des sieges ; les voütes sont couronnées d'une large frise en haut-relief et d'une corniche profilée. Dans les panneaux triangulaires, formés par la frise et par les archivoltes, ces derniéres composées d'un rang de perles et de feuilles plates, un motif de feuilles d'acanthe et des tétes de chérubins s'alternent. Le fond intérieur des voütes est divisé par une étroite corniche á oves, en une partie quadrangulaire et une lunette demi-circulaire (t. XIV, 1). La corniche á oves fait saillie, en suivant la ligne des consoles. Au-dessus du prisme de l'encoignure de la stalle, les deux demi-consoles s'affrontent. Le dessin des panneaux quadrangulaires du fond des voütes, est trés varié. Parmi les 14 panneaux, il n'y en a pas deux, qui soient tout á fait semblables. On y voit les armes des Báthory, ä l'ordre du Dragon, entouré de rinceaux et de fleurs, au dessin délicat; deux dauphins, attachés par les queues ; une palmette centrale avec une corne d'abondance ä chaque cöté; un masque ä feuilles d'acanthe ; un masque de lion, avec des rinceaux et des grappes de raisin sortant de la gueule; encore les armes des Báthory mais dans un cadre végétal, différent du précédent: le masque mentionná tout á l'heure, mais dans une autre Variante ; un groupe de plantes symétrique; une téte de chérubin, portant une couronne, d'oü sort une houppe á ruban ; un masque d'animal fantastique aux yeux humains ; encore les armes des Báthory ; une téte de chérubin, avec des festons de perles de chaque