A Magyar Nemzeti Galéria Évkönyve 3. szám. (MNG Budapest, 1980)

70 Huile sur toile, 100x100 cm ; Budapest, Gal. Nat. Hong. N° d'inv. :51 2832 71 Huile sur toile (le tracé des parties architecturales a été in­scrit à l'encre de Chine sur du papier à part, puis collé sur le fond de peinture) 100,5x100,5 cm, avec une dédicace (pos­térieure) : A mon ami Dubufe, Mih. Munkácsy, 1891 (acheté à Madame Dubufe, Paris) Vienne, Kunsthistorisches Museum, Galerie de tableaux, n° d'inv. 6199. 72 Thérèse Géraldy, peintre de figures, élève de Real del Sarte, née à Paris le 18 juin 1886. Exposa au Salon depuis 1901. Louis Géraldy, né à Liège, élève d'Oscar Berchmanns, ex­posa au Salon depuis 1926. 73 Thieme-Becker, Allgemeines Künstlerlexikon. 74 Un manque de solidité dans la construction se fait sentir dans cette petite partie, même sur le tableau de plafond terminé. 75 liges p: 131, Végvári, p. 15. M. Albert également, dans son étude traitant de l'exposition de 1890 au Salon de Paris et rendant compte dans le détail du tableau de plafond de Mun­kácsy, I, note 40, considère la tête en question comme un autoportrait. Curieusement Sedelmeyer (p. 81-84), dans la description du tableau de plafond, mentionne, derrière les deux nus et malheureusement sans aucune explication, « la figure d'une jeune femme et d'un homme grisonnant près du socle de pierre ». Dans la brève introduction de « Übersicht der Sammlungen des Ah. Kaiserhauses », 1897, il ne parle pas de la femme - selon les données de Hasenauer. Silges, p. 94, Fig. 82 77 liges, p. 95, Fig. 83 78 Les couleurs de ce tableau, que je ne pouvais pas voü, Ma­dame le Dr Éva Bodnár a eu l'amabilité de me les com­muniquer. 79Huile sur toile, 389x393 cm, Galerie Nationale Hong. N° d'inv. : 2564 (acheté à Mme Munkácsy en 1905) 80 C'est seulement ici qu'il est possible de mentionner, afin d'être complet, au nombre des « travaux préparatoires » après le carton de Budapest et le projet de Vienne qui l'a précédé, le tableau rond qui figure dans le catalogue Végvári sous le numéro 384 (avec la mention : huile sur toile, d : 95 cm, László Zoltán, Budapest) et qui se trouve aujourd'hui à Kiskunmajsa dans la possession de László Kovács. Ce tableau, peint avec de grands traits formant taches, montre la com­position dans son stade final, sans changements importants. Ses coins sont arrondis. Son but n'est pas clair. L'origine de ce tableau rond m'est inconnue. D'après la photo, on se de­mande s'il est bien de la main de Munkácsy ;en tout cas il ne présente aucun point de vue nouveau. 81 Übersicht der Kunsthistorischen Sammlungen des Allberh. Kaiserhauses. Catalogue, Vienne, 1897 (25 p. basé sur les données de C. von Hasenauer. 82 Fortunate Bellongi, Pittura in Italia, IV. Seicento-Ottocento (édition allemande en 1964) pp. 88, 89 : reproduction en couleur de l'esquisse de la voûte. 83 Lione Pascoli, Vite de'pittori, scultori ed architetti mo­dérai . . . , Roma, de Rossi, 1730-1736, 254 p. et suiv. Silges, p. 97. 85 Pour compléter nous noterons que, justement pour ce qui a trait à la clarté du plafond de Munkácsy, on pense aux ta­bleaux muraux, inondés de lumière, peints par Puvis de Cha­vannes (sur toile) au Panthéon de Paris en 1876-77, et dont le premier cycle est « La jeunesse de Sainte Geneviève ». Il est difficile d'imaginer que ces tableaux n'aient pas produit une certaine impression sur Munkácsy: d'autant plus que Puvis de Chavannes était un de ses sincères admiïateurs (tout au moins au début de la carrière à Paris de Munkácsy). A d'autres égards, surtout dans la « construction du tableau », on re­marque une certaine parenté entre les deux artistes. 86 L'éclairage de la cage de l'escalier du Naturhistorisches Mu­seum et en premier lieu celui du tableau de plafond de Canon, a beaucoup perdu par l'introduction de vitrines dans l'ouver­ture des fenêtres du corridor à arcades. 87 Lhotsky, I. p. 169. 88 Sur les anétres de Munkácsy,, cf. liges, p. 9 et suiv. 89 A propos des relations entre Munkácsy et Makart, une in­téressante anecdote nous est fournie par la monographie de E. Pirchan sur Makart (1922, p. 9) : à Payerbach, Makart ren­contre son ami Munkácsy, le Makart hongrois, dont un com­mencement de maladie a provoqué des bavardages. Tous les deux se sentent bien et Makart s'écrie : « Que de choses les gens savent sur nous ! Est-ce que des malades condamnés ont la mine que nous avons?» L'auteur n'en donne malheureu­sement pas la source et ne précise pas la date à laquelle eut lieu cette rencontre. 90 Déjà en 1867, lors de son premier voyage à Paris, Mun­kácsy avait fait connaissance avec les tableaux de Courbet, mais sans s'y arrêter. Par contre, on se demande si Mun­kácsy est allé de Düsseldorf à la célèbre Exposition Inter­nationale de Munich (il avait reçu une bourse de l'Académie de Munich) où Courbet était représenté par « Les casseurs de pierre », « La femme au perroquet » et « L'Hallali ». 91 Leibi, dans une lettre du 30 avril 1870 écrite à Munkácsy, considère « La cellule d'un condamné à mort » comme un des meilleurs tableaux du Salon, sinon comme le meilleur. 92 Outre la monographie connue de E. Pirchan (1947) sur Ma­kart, cela vaut la peine de mentionner l'étude de G. Künst­ler : « Von Hans Makarts Leben und Schaffen », préface du catalogue de l'Exposition commemorative Makart, organisée en 1940 dans la Résidence de Salzbourg, de même que le catalogue - de Klaus Gallwitz - de la dernière exposition Makart à Baden-Baden en 1972, avec les articles de R. Mikula, G. Frodl, Hoh-Slodczyk etc. et une bibliographie complète. D'autres résultats peuvent être attendus de la dernière mo­nographie détaillée de Gerbert Frodl, Salzbourg, Residenz Verlag. 93 Les tableaux dés lunettes réalisés en même temps par Canon au Naturhistorisches Museum ont des fonds bleus pour lesquels il semble que l'ancienne conception soit la juste : les lunettes comme le plafond devraient s'ouvrir vers le ciel. Deux tableaux allégoriques de Makart se rapportent à cette conception, là le bleu du ciel se trouve encore mieux mis en relief, à l'intérieur de la réalité imaginée, par les indications de nuages. Le fait que, sur les autres tableaux, le peintre se soit écarté de la conception lunettes-fenêtres, marque un progrès considérable quant à la conception architecturale et à la signification de l'image. Un encouragement direct dans ce sens dut venir de la Direction des Bâtiments : depuis le début il avait été projeté de mettre un fond or aux ta­bleaux des champs triangulares et à ceux des entrecolon­nements. - Il est bien connu que Makart utilisait le fond or depuis longtemps. 94 En outre, il ne faut pas perdre de vue que, dans sa première conception architecturale des deux musées, Hasenauer a conçu la coupole au-dessus de la cage de l'escalier. (C'est seulement au cours de projets ultérieurs que, sous l'influence de Semper, et pour obtenir un meilleur effet d'ensemble de l'édifice, les coupoles sont disposées sur la facade.) 95 « Le programme du titre » quelque peu trompeur, nous l'avons pris dans l'introduction de « Ubersicht der Kunst­historischen Sammlungen des Ah. Kaiserhauses » (1887), l'opposition programmatique entre les champs triangu­laires et les lunettes, dans l'introduction de A. Ilg dans l'album illustré publié en 1893 par Schroll : « Les tableaux des champs triangulaires de la cage de l'escalier, dus à Ernst et Gustav Klimt et à Franz Matsch ». 96 F. Novotny-J. Dobai, Gustav Klimt, (1967), p. 21 et suiv. 97 La scène champêtre peinte en 1874, par un Munkácsy de 26 ans, dans le fumoir du château de Colpach, peut difficilement être mentionné en relation avec le tableau de plafond de Vienne.

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