Pogány Ö. Gábor - Csengeryné Nagy Zsuzsa dr. szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Évkönyve 1. szám. (MNG Budapest, 1970)

77. Tivadar Csontvárj' Kosztka (1853-1919) : llomme à barbe. 1894. Munich Csontvary Kosztka Tivadar (1853—1919): Szakállas féríi. 1894. München main de Csontváry : « Amalie, 1894. márc. 12. München. K. » (Fig. 7(5.) La lettre « K » est l'initiale du nom de famille Kosztka. Le peintre n'a pas encore pris le nom de Csontvary. Le deuxième dessin (Fig. 76.) représente une jeune fille couchée sur une chaise basse et vue de profil. La position de demi-nu devient intéressante par l'épaule légèrement in­clinée en avant et décrivant par ses tons bien nuancés pres­que un demi-cercle qui part du point extrême de l'épaule et va jusqu'à la nuque. Les yeux rêveurs sont soulignés par les cils éclairés. Les cheveux tordus en chignon au bas de la tête ont, sur le haut de la tête, une légèreté de duvet. La fraîcheur du tracé des cheveux en pleine lumière' témoigne de la maîtrise du peintre dans le dessin. Presque la moitié de la tête et le cou entier restent à l'ombre, malgré cela l'oreille dessinée avec une exactitude anato­mique reçoit un plein reflet. File apparaît donc très dure­ment dessinée par rapport aux tons délicats du visage, du cou et des cheveux. Cette représentation a été certaine­ment motivée par le caractère d'étude du dessin. Le visage du modèle n'est pas beau, mais toute la figure est carac­térisée par un charme chaste. Cette impression d'ensemble est due surtout au dessin ferme, trop précis, même rigide du bras. Pour le dessin suivant dans l'ordre chronologique (Fig. 77.), c'est un vieillard à la barbe blanche et longue; qui avait posé. 11 est signé : <« Anton Hander, 1894. marc. 19. K. München. » C'est surtout le dessin des yeux trahissant déjà l'âge qui est d'un art magistral. La représentation simple et pourtant réaliste des petites rides et des plis qui creusent les paupières et cernent les yeux témoignent d'études très poussives : elle est le résultat essentied des obse-rvations attentives et des expérience;s du peintre. La manière dont Csontvary dessina, sans trop s'arrêter aux détails, sans fignoler, la moustache et la barbe nous fait sentir la raideur et en même temps la fragilité des poils qui couvrent le visage du modèle. Le dessin qui suivit est signé « Marie. 1894. május 4. München. K ! » (Fig. 78.) Cette figure de jeune fille vêtue d'une robe sombre et représentée presque jusqu'aux ge;­noux est d'un dessin raide et semble flotter vaguement dans l'espace. Dans cette étude, Csontvary paraît se sou­78. Tivadar Csontváry Kosztka (1853-1919) : Femme assise. 1894. Munich l'sont vary Kosztka Tivadar (1853—1919): Ülő nő. 1894. München

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