Pogány Ö. Gábor - Csengeryné Nagy Zsuzsa dr. szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Évkönyve 1. szám. (MNG Budapest, 1970)

2. Károly Kisfaludy (1788-1830) : Portrait de femme d'après J. Ender (1793-1854) Kisfaludy Károly (1788—1830): Női képmás. Másolat J. Ender (1793—1854) után Département des manuscrits de l'Académie des Sciences Hongroise : ce sont des exercices précis de hachures, des études académiques soignées, exécutés probablement à l'école de dessin de Győr. La silhouette faite d'après son père (Fig. 1.) et le portrait de femme de petite dimension connu comme Katalin Heppler, son premier amour (Fig. 2.), sont les œuvres d'un amateur qui a déjà une certaine habi­leté. Ils furent suivis, dans l'ordre chronologique, par une composition exécutée par le peintre pendant son service militaire et que nous sommes la premier*; à faire connaître puisque nous ne trouvons à son sujet aucun renseignement ni dans la correspondance de Kisfaludy, ni dans les ouvrages de ses biographes. En 1953, une description de château Szentkirályi à Zala­apáti (autrefois Hosszúfalu), classé monument historique, fait mention de peintures murales ornant le château 8 (Fig. 3.), découvertes au début des années 1920 sous les papiers peints qui avaient pendant de longues années re­couvert les murs 9 . Depuis, elles ont de nouveau disparu sous une couche de chaux. Sur les photos médiocres d'un amateur, mises à notre disposition, nous pouvons distin­guer quatre portraits en buste, trois sur le mur long et un sur le mur court. Les trois portraits sont reliés par le sujet commun et leur forme et aussi par une bandelette, portant une inscription. A droite, un homme en tunique à la moustache et à la barbe noire en collier, se tourne dans la direction de la dame du milieu. L'homme à gauche paraît beaucoup plus âgé ; il a vine longue barbe grise, porte également la tunique, il est coiffé d'un bonnet mili­taire hongrois dit bonnet Bocskay et il regarde la dame lui aussi. Sur la bandelette, on peut lire les deux mots suivants : « Kein Vorurtheil ». Le quatrième portrait, celui d'une femme, indépendant des trois autres, est plus réussi, plus vivant : peut-être faisait-il partie d'une autre composition à trois portraits. Le type de la barbe de l'homme jeune et sa coiffure permettent de supposer que Kis­faludy ait exécuté la peinture murale d'après les pages 3. Károly Kisfaludy (1788-1830) : Fragment d'une peinture murale au château des Szentkirályi à Zalaapáti Kisfaludy Károly (1788—1830): Freskótöredék a zalaapáti Szentkirályi kastély falán

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