Pogány Ö. Gábor - Csengeryné Nagy Zsuzsa dr. szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Évkönyve 1. szám. (MNG Budapest, 1970)
ANNA MARTON Bibliographie Elle a travaillé à Budapest, aux années 1930. Le collectionneur de ses tableaux nous a appris qu'elle était une jeune paysanne sans aucune éducation et qu'elle avait servi de médium à un hypnotiseur. Dans sa peinture on remarque, à côté du débordement de la vie des instincts, l'influence du style bourgeois et du style moderne ce qu donne un goût particulier à ses œuvres. >Ses tableaux sont dans la collection de M. Rudolf Bedő. Exposition 1966. Bratislava. Triennale. MADAME VANKÓ, NÉE JULIA DUDÁS (1919) Elle est née à Galgamácsa, en 1919. Son père, berger de son métier, jouissait d'une grande réputation dans son village; parce que, né avec une dent, il y était considéré comme un «ohaman ». A la naissance; de sa fille il avait 50 ans, il vit toujours et sera bientôt centenaire. Julia dessine; depuis sem enfance. Elle a étudié pendant six ans dans une école primaire, puis elle a travaillé dans les champs. Mariée, à l'âge de 20 ans à un paysan, Imre Vankó, elle a eu une fille. Elle avait six ans quand son talent fut découvert par un ethnographe, Sándor Gönyed, qui l'a encouragée aussitôt à dessiner. A dix-huit ans, elle apprenait le de\ssin aux filles de son village, une petite collectivité s'est formée ainsi autour d'elle dont les membres sont appelées « femmes qui crayonnent » ou, depuis peu, « artistes graphiques paysannes » (paysannes, artistes en dessins décoratifs). Madame Vankó est très habile dans tous les arts qui se pratiquent dans les villages : edle écrit, fait des broderies, dessine, chante, elle est en plus l'animatrice d'un théâtre populaire. Elle recueille des chansons et des traditions dramatiejues, des rites anciems, elle en fait des pièces, cherchent des acteurs et actrices, répètent avec eux. Elle a recueilli des ballades aussi : plusieurs en sont conservées au Musée Ethnographique. Expositions Ses œuvres sont présentées aux expositions périodiejues du Musée Ethnographique. 1965-66. Leipzig. 1966. Budapest. Théâtre de l'Université. 1966. Bratislava. Triennale. Sándor Gönyei : Adatok Galgamácsa néprajzához (Contribution à l'ethnographie de Galgamácsa). Bulletin Ethnographieme. Károly Maroth (?) : A szentiváni tűzugrás (Le saut du feu de la Saint-Jean). Dans la revue Etnográfia. Demiokos Moldován : Dudás Jidó jéitékai (Les jeux de -Julie Dudás). Dans la revue Tükör (Miroir), 1966. Domokos Meddován : Parasztrajzok és parasztrajzolók Magyarországon (Dessins de; paysans et paysans dessinateurs e;n Hongrie). Dans la revue Új írás (Écrits nemveaux), septembre 1966. MADAME HAJDU, NÉE MARGIT VANKÓ Elle appartient au groupe des paysannes de Galgamácsa qui manient si bien le crayon. Belle-sœur de Juli Dudás, elle a son âge. Ses dessins ont encore moins subi d'influences que ceux de sa belle-sœur. Madame Hajdu semble ignorer presque complèteme;nt la perspective et ses oeuvres ne présentent aucune trace de l'enseignement du dessin à l'école. Représentant des scènes de la vie paysanne, en ont un caractère à la fois décoratif et expressif. Exposition 1966. Bratislava. Triennale. Bibliograph ie Domokos Moldován : Parasztrajzok, parasztrajzolók Magyarországon (Dessins de paysans et paysans dessinateurs en Hongrie). Dans la revue Új írás (Nouveaux Ecrits), se;pte>mbre 1966. MIKLÓS KÁPLÁR (1886-1935) Né à Hajdúböszörmény, il a travaillé déjà dans son e-nfance, d'abord comme petit berger, puis comme apprt;nti charcutier. Plus tard, ouvrier à l'Abattoir Municipal de Budapest, il acceptait du travail occasionntd aussi. Un jour, le hasard l'a conduit au Musée National des BeauxArts et en admirant là les tableaux de Sebastiano del Piombo, il a décidé de s'essayer à la peinture. Pour pouvoir étudier le jour, il change d'emploi et se fait garçon de café. Admis à l'École Nationale des Beaux-Arts, il fait ses études sous la direction des maîtres Tivadar Zempléni et