Korner Éva - Gellért Andor szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 5. szám (Budapest, 1965)

NOTES 1 Jenő Paizs Goebel naquit à Budapest, en 1896. De 1921 à 1924, à l'École Nationale des Beaux-Arts il est élève d'István Réti, un des dirigeants de l'école de Nagybánya. De 1924 à 1926 il séjourna à Paris, et pendant un certain temps, il peignit des paysages dans les forêts de Barbizon. Bu 1925, à Paris, il prit part à une exposition collective. Membre fonda­teur de la Société des Peintres de Szentendre, fondée en 1928 par huit disciples d'István Réti, il travailla la plupart du temps à Szentendre. En 1929 il obtint le prix Marcell Nemes de la Société Pál Szinyei Merse, prix des paysagistes, et la même année le jury international de l'expo­sition mondiale de Barcelone décerna une médaille d'argent à son œuvre exposée au pavillon hongrois. Un 1932 il fut admis à la Corporation Mun­kácsy (Munkácsy Céh) et en 1941, à l'Union des Artistes Modernes (Új Művészek Egyesülete). 11 exposa régulièrement en Hongrie, mais il eut des expositions à Varsovie, à Rome, à Belgrade, à Paris et dans plusieurs villes des Íítats-Unis aussi. Il mourut en 1944. 2 Jenő Paizs Goebel: Nature morte aux écrevisses. Autour de 1930. Tem­péra sur bois, 126 X 91 cm. Propr. dr. Ernő Gyulai. Reproduction dans A szentendrei művésztelep tíz éve, Les dix années de la colonie de peintres de Szentendre, d' Erzsébet Turchányi, Művészet (Art) edit., 1963. 3 «Dans la construction des œuvres d'art nous retrouvons la représentation des événements, de l'époque, de la classe sociale et celle de notre présent actuel» — Nazarenko: Voprosi Litératouri, N». VI. 1958, pp. 74-75. (Cité par Lajos Nyirő: «A művészet sajátosságai és a valóság (Les caractéris­tiques de l'art et la réalité article dans la Critique [Kritika] n" de juin 1964.) 4 Le tableau s'est détérioré pendant la guerre. En bas, à gauche, à côté de la signature la date aussi était indiquée, mais, s'étant en grande partie écaillée, elle n'est plus lisible. D'après l'analyse du style, vu la technique particulière dont il manie la tempéra, et son coloris diaphane, c'est au Szentendrei kishíd (Petit pont de Szentendre, daté 1934, tempéra sur bois, 50 X 63 cm, propr. de la Galerie Nationale Hongroise, invent.: F. K. 2960) qu'on peut le mieux l'apparenter; c'est avec ce tableau intitulé Na­ture morte qu'il a participé à l'exposition collective CL/b du Musée Ernst, en janvier 1935. 5 «Jeunes d'aujourd'hui» („Mai fiatalok"). La dixième année, La 100e ex­position de la Galerie Tamás. * be plat à pied est le seul objet du tableau qui ait un caractère de por­trait. — Dans les peintures des artistes de Szentendre, nous retrouvons ce plat à plusieurs reprises, p. ex. dans les tableaux d'Imre Arnos, de János Kmetty. 7 Mme Bordáes, Lenke Haulisch: L'Exposition rétrospective il' Imre Amos, Bulletin de la Galerie Nationale Hongroise, n" II, Budapest 1960. 8 Cité par Éva Korner: L'art hongrois de l'cntre-deux-guerres (Magyar művészet a két világháború közt), Budapest 1963. * Cité par Anna Oelmacher: Préface du catalogue de l'exposition du Groupe des Artistes Socialistes, Galerie Nationale Hongroise, 1964. 1(1 Mme Csengery, Zsuzsa Nagy: Quelques problèmes de l'intérieur dans la peinture hongroise. Manuscrit. 11 L'exception qui confirme la règle est János Nagy Balogh: au début du siècle l'intérieur joue un rôle très important dans sa peinture, reflétant la conception du monde prolétarien. L'intérieur, le «modèle» le moins cher, apparaît de préférence dans ses tableaux, dans une conception pu­ritaine, sévère, sans figures et sans illusions. 12 P. ex. Umberto Bocconi: Le bruit de la rue pénètre dans la chambre. Reproduit par György Szabó: A futurizmus (Le futurisme), Budapest 1962.

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