dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)
10. Nymphe ou Bacchante (crayons, 529 mm X 321). Cinq premiers jets à sujets différents, superposés, dont deux représentent des nymphes ou des bacchantes avec chèvre, le troisième Joseph et la femme de Putiphar ( ?), le quatrième un groupe avec chèvre, enfin le cinquième probablement la nativité. Lignes confuses, tracées à la hâte. Le premier, le troisième et le cinquième dessin sont encadrés. Inventaire: 1933—2445 11. La Nativité (crayon rouge, 295 mm X 316, vers 1869). La Sainte Vierge tenant le petit Jésus dans ses bras se penche vers la droite, tandis que derrière elle, à gauche, surgit la tête d'une vache. Au-dessus d'eux se dresse une sorte de tente. C'est une première idée encore vague, rajoidement esquissée. Au verso, une ébauche des Bacchanales, au crayon. De l'avis d'Edit Hoffmann, c'est plutôt l'ébauche de la composition Soir d'été, mais cette hypothèse ne semble point être confirmée par la figure de femme placée à droite et dont la nudité apparaît par l'ouverture de sa tunique. La confusion du dessin rend d'ailleurs difficile toute identification. Inventaire: 1933—2445 B 12. Esquisses pour la Révolution Française (crayons, 272 mm x 328, signé: Szinyei. 1867). Le centre de la composition est formé par une vieille femme assise dans un fauteuil. C'est autour d'elle que gravitent les autres figures, jeunes dames debout. La composition est encadrée en haut, à gauche. Elle reproduit aussi la scène du guet à travers la fenêtre, derrière le rideau. Szinyei s'y est appliqué à bien disposer ses figures, à étudier leurs attitudes, leurs mouvements. Au verso, on trouve deux études soignées: bras et pied gauches nus d'un homme (crayons au lavis). (Reproduction dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois de l'art. 1953. p. 360) Inventaire: 1941—3611 13. Premières esquisses de quelques détails de la Révolution Française (dessins à la plume, ombrés au lavis, sur papier à lettre, 135 mm X 211). Le plus intéressant est celui qui représente une femme assise dans un fauteuil avec, à sa droite, un homme, plongé dans la lecture d'un écrit et, à sa gauche, un enfant se blottissant contre elle. Cette femme assise revient sur deux autres dessins. Notons encore une esquisse figurant trois hommes conversant avec, à leur gauche, une figure agenouillée, vue de dos. Inventaire: 1933—2435 14. Esquisse d'une chambre style Louis XV pour la composition La Révolution Française (dessin à la plume, ombré au lavis, sur papier à lettre, 135 mm X 211). Elle fut tracée pour compléter l'ébauche ci-dessus indiquée et représente un fauteuil en marqueterie non occupé avec, à gauche, les fragments des contours d'une figure au guet derrière le rideau. Inventaire: 1933—2433 15. Lavallière agenouillée devant le lit d'agonie de sa mère (crayons, 243 mm X 319, vers 1866). Le dessin de grand format reproduit la scène par des contours tracés à la hâte, ne laissant distinguer que les traits du jeune visage de la mourante. Szinyei reprit la scène au-dessus de cette esquisse et y réussit à mieux éclairer la composition par la dégradation des ombres. Au verso: Enfants jouant (crayon encadré, signé: Szinyei, vers 1870). Au milieu, un enfant soulevant un poisson, à côté de lui son jeune camarade s'élançant pour l'attraper; à droite, jeune fille assise, à gauche, deux enfants accroupis et jouant; puis une chèvre grimpant la colline. Au fond, pays lointain; à gauche, une colline couronnée de bois. Exécution soignée. Inventaire: 1933—2452 16. L'Empoisonneuse (crayon noir, 563 mm X 432, signé: Szinyei, 1866). Couvrant toute la feuille dépliée de l'album, l'esquisse d'une grande composition que l'on pourrait prendre pour la scène qui suit un jugement sous la Révolution Française: une jeune femme aux yeux baissés, aux bras nus, portant des bracelets aux poignets et vêtue d'une robe simple, longue, style XVIII e siècle ou peut-être déjà style Empire, robe ceintrée audessous de la gorge, vient d'être arrêtée ou va être amenée par deux soldats, l'épée au poing. La scène se joue devant la porte d'une salle ou d'une maison où conduit un perron. Un petit enfant, son enfant à elle, se précipite vers la femme, mais une vieille, sa grand'mère le retient. Le long de la balustrade du perron et derrière la porte sont massés des curieux. Seule la figure principale et, moins bien, le soldat à droite sont développés, les autres figures sont tout au plus indiquées par des lignes rapidement esquissées. Il est dommage que Szinyei ait abandonné cette première idée de jeunesse (Le dessin a été reproduit par la revue Magyar Művészet [Art Hongrois], t. XI, année 1935, p. 106, et dans l'Annuaire de la Collectivité des historiens hongrois de l'art. 1953. p. 363) Dans le premier quart du verso, un paysage avec cavaliers, idée que Szinyei avait dû emprunter aux événements de la guerre de 1866. L'esquisse est encadrée en bas et en haut; dans le second quart, les trois variantes d'une bacchante dansant (dessin confus); dans le troisième quart deux variantes de la même bacchante dansant qui, dans ces dessins, touche le sol du pied gauche. Toutes les deux esquisses sont en partie encadrées. Dans le quatrième quart l'esquisse estompée des Deux Amies (Soeurs), la femme lisant la lettre y est également vue de dos, en demi-profil. Inventaire: 1933—2443