dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)
ALBUM VII Inventaire: 1928—2074. Contient 68 pages, mesure 135 mm de haut 185 mm de large. Szinvei s'en servit de 1863 à 1867. C'est le premier album de croquis de Szinyei datant de l'époque de ses études en dessin sous la direction de Lajos Mezey. Les deux croquis de chariots et les portraits (copiés en partie !) y furent dessinés au plus tard en 1863 ou encore bien avant. Plus tard Szinyei y esquissa des paysages de son pays natal (comitats Sáros et Szepes), des châteaux, des maisons, des animaux, des roches et, surtout, des troncs d'arbre. Il l'avait avec lui quand il se rendit à Munich. Une vue sur la berge d'un lac évoque le paysage bavarois. Les études ALBUM VIII Inventaire: 1928—2075. Contient 276 pages, mesure 162 mm de haut 100 mm de large. Szinyei s'en est servi de 1864 à 1870. C'est l'album qui pose le plus de problèmes. Tout comme l'Album I, il contient quelques esquisses des collègues munichois de notre peintre. Quelques-unes d'entre elles sont signées (pp. 35, 140 et 222) par des noms peu connus: József Berres, peintre autrichien, élève de Piloty et ami de Bertalan Székely; Adolf Eberle, peintre munichois, disciple de Piloty lui aussi. Les dessins représentant Sándor Lietzenmayer (pp. 155 et 166), et les croquis en raccourci figurant le basson d'un orchestre (pp. 182 et 194) ne peuvent être de Szinyei. Leurs lignes pures, précises sont d'une main exercée et n'ont rien de commun avec la manière plutôt picturale, confuse et tâtonnante de notre maître. Les caricatures de l'album paraissent également être les oeuvres d'un autre artiste. Pourtant Szinyei était capable de faire des copies parfaites comme le montrent le détail d'une gravure sur cuivre de Durer (p. 75), la tête d'une des Quatre femmes nues que nous fûmes avec Madame Jolán Balogh les premiers à identifier, et les copies d'autres oeuvres provenant du XIX e siècle. C'est dans cet album que Szinyei nota, accompagnées de brefs commentaires, dans les années 1867—1868, les idées qu'il eut et qu'il avait l'intention de reprendre pour en faire des compositions achevées. Nous y trouvons des études de mouvements, de figures et de groupes en vue d'une représentation de la légende de Faust; nous y voyons les premiers jets des compositions suivantes: La religieuse et le chevalier (Fig. 35), Lavallière devant sa mère agonisant, La Révolution Française, L'empoisonneuse; nous y rencontrons des thèmes empruntés à l'antiquité, des faunes, des centaures, suivis des esquisses d'un Cortège triomphal de Bacchus, des Bacchanales, d'un Ulysse et les sirènes, d'un Hommage à Pan-Hermès, en compagnie de dessins figurant des ménades dansantes, de deux études de têtes de nymphes pour le Faune, d'une Ophélie morte, des esquisses des Saisons, du Paganisme 30. Pál Szinyei Herse (1845—1920): Étude pour le Chant d'oiseau. Szinyei Herse Pál (1845—1920): Tanulmány a Madárdalhoz. pour les compositions La mort d'Attila, Le pauvre juif de Lenau, Héro et Léandre, furent exécutées déjà à Munich, en 1867.