dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)

72. Ferenc Medgyessy (1881—1958): Jeune fille dansant. Medgyessy Ferenc (1881—1958): Táncoló lány. sonances pathologiques. Il s'est lui-même caractérisé d'une manière simple et touchante: «J'étais toujours heureux; enfant, j'étais heureux à Debrecen; étudiant, j'étais très heureux à Pest; débutant dans l'art, j'étais très heureux à Paris, puis à Florence, et maintenant je suis très heureux depuis un demi-siècle dans mon atelier de l'avenue Százados...*

15 L'âme saine est une âme heureuse. Mais cette âme bien équilibrée, heureuse, délaissait de temps en temps la contemplation sereine, un de ses aspects, pour retourner à la source naturelle de son équilibre: au mouvement. En dernière analyse les danseurs de Medgyessy sont les preuves de l'instinct admirable de l'artiste qui le ramenait non seulement à la source dans laquelle renaissait son talent robuste, mais aussi à celle, éternelle, de l'art universel bien équilibré. L'inspiration constante de l'art antique et l'exemple de Miklós Izsó sont certainement les mobiles extérieurs de la représentation fréquente de la danse dans l'oeuvre de Medgyessy. Mais dans le cas de cet artiste qui était principalement aux prises avec son propre talent et qui ne cédait que très rarement à des influences venues du dehors, un mobile intérieur devait jouer aussi un rôle important. Le trait fondamental du caractère et du talent de Medgyessy, c'est un équilibre bien marqué,

13 comme nous l'avons vu plus haut. Or, la loi universelle de la dialectique amène la compensation dans le domaine des phénomènes psychiques aussi, plus l'individu est sain, plus cette compensation se produit sûrement.

14 Medgyessy était non seulement un talent exceptionnel, mais aussi un homme robuste, d'esprit sain, exempt de toutes dis73. Ferenc Medgyessy (1881—195S): Jeune fille dansant.