dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)

65. La page de titre de Képzőművészeti Szemle (Revue des Beaux-Art ). 1879. Képzőművészeti Szemle című művészeti folyóirat címlapja. 1879. L'insuccès de sa revue VArtiste Hongrois, ne le découragea point. En 1868 il publiait déjà un nouveau périodique, la Galerie d'Art, voué lui aussi à l'échec. Il cessa de paraître en janvier 1869. Cette feuille bimensuelle ornée de litho­graphies, offrait au lecteur des articles sur des questions d'esthétique et d'histoire de l'art, mais aussi, selon le goût de l'époque, des récits biographiques dans le genre de ceux-ci: mariage de Van Dyck, le violoniste de Gérard Dou, Ruysdeal et le voleur, etc. On ne peut lui contester un niveau honorable et ne pas regretter sa disparition prématurée. Un article de Maszák, signé M (p 134—135), Sous la porte cochere montre éloquemmont l'état arriéré de la vie artistique hongroise par l'exemple des marchands de tableaux qui sous les portes cochères pervertissaient lo goût du public avec leurs reproductions de qualité in­férieure, et par leurs prix exorbitants écorchaient les clients naïfs. En 1865 une revue spécialisée fut éditée en hongrois par l'architecte Károly Siebrich, sous le titre VArchitecte. Nous ignorons la destinée de cette feuille. En 1868, parut le premier numéro du Archaoologiai Értesítő (Bulletin d'Archéologie) de l'Académie, l'unique revue d'archéologie et d'art hongroise ayant eu au XIX e siècle une existence assez longue. Il continue d'ailleurs de paraître encore de nos jours. Il fut tou­jours rédigé par les meilleurs spécialistes hongrois, par Flóris Römer (1862—1872), Imre Henszlmann (1873—1880), Károly Pulszky (1881—1884) et József Hampel (1885—1913). Le Bulletin d'Archéologie occupait toujours la place que les recherches scientifiques subventionnées par l'Etat lui avaient assignée. Les études qu'il publiait avaient une hau­te tenue, la présentation était de premier ordre, conforme à l'époque, ce qui ne l'empêchait pas d'être l'organe d'un petit nombre de privilégiés et d'être totalement ignoré du grand public. Pour bien connaître cette revue, il faut connaître les grands savants et les amateurs d'oeuvres d'art de l'époque. Flóris Römer (1815—1889) était archéologue. Il participa à la lutte pour l'indépendance hongroise en 1848 et fut emprisonné pour trois ans à Josefstadt. Il fut libéré en 1854. Rentré dans sa patrie, il prit une part très active à la vie scientifique de son pays comme professeur d'ar­chéologie à partir do 1868, de l'Université de Pest et après, en qualité de conservateur de la collection archéologique du Musée National Hongrois. Ses recherches embrassaient le vaste domaine de la préhistoire et de l'histoire de la civilisation hongroise. Il s'occupait tout particulièrement Lötz Karoly. des manuscrits anciens de la bibliothèque du roi Mathias Corvin et se passionnait également pour les peintures murales de Hongrie. Imre Henszlmann (1813—1888) était le premier à faire des fouilles en Hongrie, à Kalocsa et à Székesfehérvár pour rechercher les vestiges de notre civilisation médiévale. En 1867 il fut appelé à la chaire d'histoire de l'art de l'Uni­versité de Pest. Il étudiait en premier lieu les rapporta franco-hongrois au moyen âge. Ferenc Pulszky (1814—1897) écrivain et archéologue, était entré comme sous-secrétaire d'État dans le premier gouvernement hongrois indépendant et dut émigrer après la débâcle. Il passa de longues années en Angleterre et en Italie. Le compromis austro-hongrois le ramena dans son pays où ses travaux scientifiques (L'archéologie de la Hongrie), son activité de muséologue (il dirigea le Musée National Hongrois) lui assurèrent une place distinguée dans la vie culturelle. C'est lui qui prit l'initiative d'un musée des arts décoratifs et acheta, pour la Galerie Nationale, la collection de tableaux Eszterházy (1870). Son fils, Károly Pulszky (1853—1899) fut élevé dans cette ambiance artistique. Chargé de la direction de la Galerie Nationale, il fit d'heureuses acquisitions pour son musée qu'il enrichissait de beaux tableaux Renaissance.

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