dr. D. Fehér Zsuzsa - Pásztói Margil szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 1. szám (Budapest, 1959)

mais il ne los a jamais imités; il a créé des oeuvres Fraîches, d'un esprit tout moderne, parlant à la sensibilité de l'homme d'aujourd'hui. Ses efforts artistiques se manifestèrent déjà en 1907, dans le portrait de la « Petite fille badaude » (fig. 74) 3 . Ce portrait est caractérisé par des formes robustes et monumentales. Il dit beaucoup avec peu de moyens, en exprimant un sentiment artistique profond. Les formes lourdes et massives dos statues de Mcdgyessy ont beaucoup d'affinités avec les oeuvres de Maillol, parenté qui est due à une spiritualité identique et non à une influence directe sur son art. En examinant les sculptures de Maillol et de Medgyessy, on observe chez ce dernier dos traits originaux et individuels. Maillol a modelé ses statues pour la plupart on bronze, tandis que Medgyessy préférait la sculpture de pierre. La sur­face dos formes de Maillol est lisse, elle paraît dure comme de l'acier, par contre les formes lourdes de Mcdgyessy sont pénétrées do la chaleur de la vie. Bien que ses sujets soient fort variés, les modèles préférés du maître sont les femmes membrues, aux formes abondantes, pleines do vitalité, et les jeunes hommes aux formes dures, gonflées. C'est d'après ceux-ci qu'il modèle ses nus pris dans de grandes sur­faces fermées, ou ses figures vêtues do draperies trans­parentes. Un trait fort caractéristique de son art est une certaine gaîté cordiale qui se manifeste même dans ses monuments funéraires. La mort et le deuil apparaissent dans ses statues eommo les symboles de l'acceptation sincère du sort. Le plus beau parmi ses nombreux monuments funéraires est, peut-être, la «Jeune femme debout » (fig. 71), modelée en 1950 et érigée sur la tombe de Mme Béla Radnai au cime­1 1ère de Farkasrét. Le modèle do plâtre de celle-ci est conservé au Musée des Beaux-Arts de Budapest'. Les formes sobres et rondos do la charmante figure féminine qui s'appuie contre une colonne ornée des caractères de l'écriture runique hongroise, l'arrange­ment clair des plis de la robe, évoquent les plus belles 72. Ferenc Medgyessy (1871-1058): L'art. 1030. Mudgycssy Ferenc (1871-1058): Művészet (Vázlat). 1030.

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