dr. D. Fehér Zsuzsa - Pásztói Margil szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 1. szám (Budapest, 1959)

grâce à sa composition et son thème originaux. Mais d'autres opinions se faisaient entendre aussi : « Qui voudrait avoir un tableau de cette dimension et de ce thème? » — se demandait-on 97 . Que voulait exprimer Derkovits par ces doux ouvriers durs, bien trempés? Que signifie le cri (damé par cet ouvrier, à l'arrière du chaland ? Nous ne lo savons pas exactement. Mais, en ce qui concerne le fond de ces questions, nous croyons y avoir déjà répondu, dans l'essentiel, au coins de l'étude à laquelle nous avons soumis Part de Derkovits. Pour terminer, nous allons faire appel à un der­nier témoignage personnel du maître, conservé dans ses notes lyriques, et qui semble étre un cri d'alarme menaçant, lancé vers l'avenir: « De la profondeur des souffrance* incommensurables, notre soleil se lève sanglant et vaporeux. Avec fracas, il s'élance vers le ciel et allume dans Vobscurité la lumière. Brise, écrase, détruis ! — On ne regrettera pas Vobscurité. . . Chaque instant paisible prolonge la mort et. Tesclavage pour toi. . . V entends-tu 1 ? — Nos fers gémissent sur notre sort. Le soleil se lèvera sur les murs de notre jyrison et les réduira en poussière . . . » !)8 Gyula Derkovits n'a pas vécu assez pour voir le jour où l'on a écrasé le pouvoir oppresseur du capital et des seigneurs. Mais, il nous a laissé en héritage ses oeuvres qui éclairent la voie de notre art à venir. La Galerie Nationale Hongroise considère comme son devoir de réunir les créations artistiques du maître et de les présenter au public d'une manière digne de sa mémoire. Z. Székely 61». Gyula Derkovits (1894-1935): Autoportrait 1934. Derkovits Gyuia (1894-1934): Önarckép. 1934.

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