dr. D. Fehér Zsuzsa - Pásztói Margil szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 1. szám (Budapest, 1959)

mais il pourra rendre d'inestimables services à la cause artistique. Jusqu'ici l'étranger nous a vu nous vanter de nos produits, de notre cuisine et du développement des sports chez nous. Ne pourrions­nous pas tirer gloire de notre art aussi d'autant plus qu'il satisfait de ses valeurs éternelles tous ceux qui ne se contentent pas du pain quotidien et des jeux du cirque, puisque leurs aspirations les font tourner aussi vers des plaisirs plus durables ? Nous sommes convaincu que nos légations feront un bon accueil à ce petit guide. 11 n'y a pas longtemps, des touristes que l'expo­sition consacrée à l'oeuvre d' Aurél Bernáth avait profondément séduits, nous ont demandé si nous avions d'autres peintres intéressants et de mérite et ils nous ont demandé des études sommaires les faisant connaître. Nous étions bien embarrassé parce que nous devions leur avouer que ces publi­cations nous font défaut et que s'il en existe, elles sont inaccessibles, vu leur prix. D'ailleurs leur eus­sions-nous donné toute une collection de livres que nous n'aurions point satisfait leur curiosité car, il faut le dire, sous ce point de vue nous devons faire face à de considérables lacunes, étant donné que sur Munkácsy, Derkovits, Bernáth, Szőnyi on ne trouve pas d'ouvrages, ni sommaires, ni volumineux, dans nos librairies. Prenons exemple des nations européennes, de celles même qui ne disposent pas d'une peinture de la même importance universelle que la nôtre : elles ne reculent devant aucun sacrifice pour faire connaît re leurs arts parce qu'elles savent bien que les dépenses consenties seront tôt ou tard, directement ou indi­rectement, largement récupérées moralement aussi bien que matériellement. Pour ne mentionner qu'un de ses effets salutaires, disons qu'une telle propagande pourrait donner un essor à notre export d'objets d'art actuellement plus que médiocre. Zoltán Farkas

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