dr. D. Fehér Zsuzsa - Pásztói Margil szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 1. szám (Budapest, 1959)

15. József Koszta (1864 -1940) : Moulin à vent. Koszta József (1864-1949) : Szélmalom. l'impressionnisme français ce que les peintres alle­mands ont essayé sans succès. Peut-on lui faire un crime de ce qui est plutôt à son honneur? Dans notre peinture on aura beau chercher cette grande discrepant a entre les visées et la réalisation de l'artiste qui se rencontre si souvent dans la peinture allemande contemporaine que celle-ci en est sensible­ment marquée. Plusieurs de nos compatriotes, par­tisans de la révolution dans l'art, ont reproché à nos artistes de n'avoir pas participé, à l'époque où l'art européen en décomposition n'a pu encore se relever, aux nombreux courants excentriques nés de ce désordre, lesquels ont été aveuglément suivis par les peintres allemands, sous l'influence de leurs collègues français, sans le charme, la clarté, le goût et le naturel de ces derniers. Nous arrêtons cette comparaison, sans en tirer une conclusion finale. Que le lecteur le fasse si bon lui semble. Cependant, nous devons avouer notr eadmiration, sous certain rapport, pour les Allemands. Nous les admirons pour l'assurance avec laquelle ils présen­tent leurs arts à l'Europe. Une histoire universelle de l'art, récemment publiée en Allemagne, illustre on ne peut mieux, cette assurance remarquable. Ce livre a connu, grâce à la réputation de l'auteur et à la richesse de ses illustrations et aussi à cause de son prix modéré, une immense publicité. Dans son deuxième tome il consacre près de deux cents pages en grand format et plus de deux cents illustra­tions à l'histoire de l'art à l'époque moderne. 11 y confond l'art français et l'art allemand et il les traite en égaux. Le lecteur non averti, mal informé, y apprend presque à son insu que l'histoire de l'art moderne ne connaît que deux grands acteurs, égaux entre eux, le français et l'allemand, puisque l'auteur ne mentionne les autres infortunés artistes que très sommairement, sinon en termes dédaigneux, allant jusqu'à les reléguer dans ses notes laconiques ou se contentant souvent de citer leurs noms sans parler de leurs oeuvres. La question du rang des arts ne lui cause plus aucun souci : dans les temps récents, il y a deux arts remarquables : l'art allemand et l'art français. Nous n'avons qu'à admirer cet éton­nant préjugé qui le mène à mettre Feurbach et Puvis de Chavannes, Cézanne et Slevogto, Matisse et Pech­stein et d'autres encore, au même rang. 16. István Csók (né en 1865): Le petit déjeuner du parrain. 1932. Csók István (sz. 1805): Keresztpapa reggelije. 1932.

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