Dobrovits Aladár szerk.: Az Iparművészeti Múzeum Évkönyvei 3-4. (Budapest, 1959)

Judith Koós: Un livre rarissime italien du XVIe siecle au Musée des Arts Décoratifs: le thesauro de serittori

A ». A 7 Fig. 6. Fig. 7. noms de ses membres et à décider lesquels sont, parmi les modèles d'écriture, les constructions authentiques de Fanti. Parmi les « varia sorte di lettére » l'auteur fait connaître en quelques lignes en premier la « Lettera antiqua » sur le verso de la feuille A2, en présentant son alphabet. Cet alphabet mène, selon la définition d'aujourd'hui, du caractère romain de type médiéval, de l'écriture gravée sur pierre en majuscules romai­nes et de celle en minuscules des manuscrits carolingiens, à l'antique du XVI e siècle. Dans l'Italie de la Renaissance, on est retourné après la texture gothique et sa variante nationale, à l'ancienne écriture, appelée ainsi par les humanistes. Le caractère romain apparaît dans l'imprimerie pour la première fois dans les incunables, exécutés en Italie, de deux imprimeurs, Sweynheim et Pannhartz (Subiaco, 1465). Il connaît son plus grand essor à Venise dans les ateliers de Jenson et d'Aldus. 25 Ce n'est pas le type pur du romain qui est présent dans notre volume. Les empattements des jambages ne sont pas uniformes. Alors que le jambage oblique des lettres r et m, par exemple, conserve parfaitement les traces de la texture gothique, les empattements des lettres 1, p, et q sont rectiformes. Leur tracé robuste et aristé nous invite à chercher leur origine non 25 Bockicitz, H.: Beiträge zur Kulturgeschichte des Buches. Leipzig, 1956. p. 30. — V. en outre : Faulmann, K.: Blustrierte Geschichte der Schrift. Leipzig, 1880. Kapr, A.: Deutsche Schriftkunst. Dresden. 1955. Renouard, A.: Annales de l'imprimerie des Aide, ou histoire des trois Manuce et de leurs éditions. Paris, 1903 — 1912. I— IL Suppl. 17 Iparművészeti Múzeum Évkönyve 257

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