Dobrovits Aladár szerk.: Az Iparművészeti Múzeum Évkönyvei 3-4. (Budapest, 1959)

Árpád Somogyi: Nouvelles données sur la staurotheque byzantine d'Esztergom

Bock qui, dans son étude sur le Trésor d'Esztergom s'occupait pour la pre­mière fois de la staurothèque au point de vue de l'histoire de l'art. 1 Il s'efforçait de répondre à plusieurs questions relatives au temps et au lieu de l'exécution de cet objet d'orfèvrerie et effleurait en outre quelques procédés fondamentaux de la technique de l'émail cloisonné byzantin, procédés probablement adoptés dans l'exécution de la staurothèque. Son étude qui a parue au milieu du siècle dernier, fit une grosse impression sur les spécialistes contemporains et dirigea l'attention des chercheurs hongrois et étrangers sur le Trésor d'Esztergom, et tout particulièrement sur la staurothèque. Des opinions de plus en plus nombreuses se firent entendre surtout sur l'époque, la technique et l'origine de cet objet byzantin, ainsi que sur son histoire en Hongrie. Bientôt une considé­rable littérature nacquit sur la question : les chercheurs étrangers accentuèrent surtout son importance dans l'histoire de l'art, et cela au point de vue de l'his­toire universelle de l'émail cloisonné byzantin. Molinier, 2 Schlumberger, 3 Labarte 4 et l'abbé Martinov 5 l'ont classée parmi les créations les plus somptueu­ses de l'art du cloisonné byzantin. Diehl, 6 et Dalton 7 prirent position dans la question de sa datation, en relevant l'importance de la staurothèque d'Eszter­gom dans l'art du cloisonné byzantin. Alors que dans la littérature spécialisée ce sont en général les opinions de Diehl et Dalton qui trouvaient de l'écho, l'illustre byzantologue Kondakov 8 qui n'a connu la staurothèque que parles publications de Martinov et Dankó et par sa photographie, prétendait que l'icône en émail ne méritait pas son renom mondial. 11 convient de noter qu'il était le seul parmi les spécialistes à avoir cette mauvaise opinion et nous allons voir que son intention par ailleurs incompréhensible, était de rabaisser l'impor­tance mondiale d'une oeuvre en effet excellente. Simultanément avec les chercheurs étrangers, les historiens de l'art hongrois s'occupèrent eux aussi des problèmes posés par la stauro­thèque, entre autres Arnold Ipolyi, 9 Béla Czobor, 10 Joseph Dankó, 11 Charles 1 Bock, F.: Der Schatz der Metropolitankirche zu Gran in Ungarn. Vienne, 1859. 2 Molinier : Histoire générale des arts appliqués à l'industrie. Vol. IV., p. 50 et 51. Paris, s. éd. 3 Schlumberger : L'épopée byzantine. Paris, 1896. I. p. 81. I Labarte : Histoire des arts industriel, Paris, 1872. 5 Martinov : La trésor de Gran. Revue de l'art chrétien. 1881. p. 160 — 172. 6 Diehl : Manuel de l'art byzantin. Paris, 1910. p. 616 — 619. 7 Dalton: Byzantine art and archeology. Oxford, 1911. p. 525. 8 Kondakov : Geschichte und Denkmäler des byzantinischen Emails. Sammlung A. v. Swenigorodskoi. Francfort, 1892. p. 217 — 218. 9 Ipolyi, Arnold : Magvar ereklyék (Reliques hongroises). Arch. Közi. III. 1863. p. 119. 10 Czobor, Béla : Tanulmányok az esztergomi főegyház kincstárában. (Études dex trésors de l'église primatiale d'Esztergom). Egyházművészeti Lap. II. 1881. p. 118 —122, 136 —146.; Czobor—Szalay : Magyarország történeti emlékei az 1896 évi ezredéves országos kiállításon (Les monuments de l'histoire de Hongrie à l'exposi­tionmillénaire de 1896). T. II. s. d. p. 20—23.; Czobor : Egyházi emlékek a történeti ki­állításon. (Monuments ecclésiastiques à l'exposition millénaire.) Budapest, 1896. p. 20 — 23. II Dankó, Joseph : Történelmi műirodalmi és okmánytári részletek az esztergomi főegvház kincstárából (Détails historiques, littéraires et documentaires du trésor de l'église primatiale d'Esztergom). Budapest, 1880. Pl. I.

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