Budapest Régiségei 24/3. (1977)

Zolnay László: Az 1967-75. évi budavári ásatásokról s az itt talált gótikus szoborcsoportról 3-164

GYÖRGY DÉNES: LES DONNÉES PÉTROGRAPHIQUES DE L'AIRE DU CHÂTEAU DE BUDA 1975 Sur mandat du Musée d'Histoire de Budapest, j'ai examiné les données pétrographiques du tronçon du plateau allant de la Place Disztér à la rondelle sud, mises au jour par les creusements de fosses exécutés conjointement avec les fouille s archéologiques en cours et les travaux de canalisation des bâtiments, dans la partie sud de la Colline du Château

. Au cours de mes recherches j'ai constaté que la couche de calcaire d'eau douce caractéristique du plateau de la Colline du Château, est ininterrompue depuis la place Disztér dans la direction sud, jusqu' au fondements de la Tour István, mais à la suite de sa formation sa couleur, sa densité diffèrent remarquablement par endroit. C'est pourquoi certains pensaient auparavant que la couche calcaire d'eau douce finissait sous Disztér. J'ai pu suivre la couche calcaire dans les tranchées creusées pour la pose de tuyaux, devant la façade de la place Disztér de l'ancien Ministère de la Défense Nationale et sous l'édifice, ainsi que devant la façade du Théâtre du Château et les façades ouest est sud du Palais Sándor. Devant la façade de la place Disztér et sous l'édifice le calcaire d'eau douce est plein, mais il y apparait également des cavités, isolées les unes des autres, en majeure partie colmatées. Plus loin, vers le Sud, devant la façade du Théâtre du Château, puis place St. Georges, devant les façades ouest et sud du Palais Sándor la structure du calcaire d'eau douce devient molle, friable au toucher et a un caractère de sédiment lacustre; il contient une grande quantité de sable loessique visible à l'oeil nu, ainsi que des paludines. Dans les échantillons prélevés dans les fosses creusées devant la façade sud du Palais Sándor et devant la façade nord du Château, Pál Pelikán géochimiste a trouvé au laboratoire de l'Institut Géologique National Hongrois respectivement 15 % et 18 % de résidu insoluble dans la fraction de métaux lourds où le grenat et l'amphibole sont représentés par 30 % environ, ce qui rend probable que ce matériel fin, détritique est du sable du Danube apporté par le vent. A mon avis, nous sommes ici en présence d'un dépôt lacustre, formé dans un étang retenu par un barrage de tuf calcaire, où, dans le dépôt calcaire en développement continu, était tombée une grande quantité de sable danubien fin, loessique apporté par le vent. Au cours de mes recherches; j'ai trouvé le barrage de tuf calcaire massif qui bornait l'étang. Ce barrage est le côté nord du Száraz árok (Fossé sec), passant devant l'actuel mur nord du Château. De ce barrage de tuf calcaire, l'eau tombait jadis en cascade jusqu'au niveau inférieur sur quatre mètre environ: ce niveau correspond à celui de la cour du Château où ont été retrouvées au cours des fouilles archéologiques, les statues de l'époque des Anjou. Près des fûts de colonne de l'entrée de la tour médiévale, j'ai trouvé intacte la surface du niveau supérieur du barrage de tuf calcaire, et j'ai constaté que son altitude au-dessus du niveau de la mer est de 158, 5 m environ. D'ailleurs ces dernières années, quand on a agrandi l'aile nord du château vers l'Ouest, en posant les fondements de l'angle nord-ouest du nouveau ' bâtiment, les constructeurs ont dû tailler dans le barrage du tuf calcaire, et ainsi nous avons obtenu une coupe de près de 4 mètres près de l'angle de l'édifice ou apparaissent nettement les couches de calcaire d'eau douce superposées, à structures tantôt dures, tantôt tendres. Au pied du barrage du tuf calcaire, dans le fond, c'est-à-dire sur le côté du Fossé sec déjà mentionné - qui passe devant la façade nord du Château - a 3 où, 3, 5 m au-dessous de la surface de la place St. Georges, j'ai trouvé une masse de pisolithe. Ces formations de calcaire pisolithique globuleuses à structure en calotte sphérique, de forme plus ou moins régulière, dont la grandeur va de celle de la noisette à celle d'un oeuf de poule, sont friables et contiennent des grains de sable bien visibles à l'oeil nu. J'explique leur formation 153