Budapest Régiségei 24/3. (1977)
Zolnay László: Az 1967-75. évi budavári ásatásokról s az itt talált gótikus szoborcsoportról 3-164
LÁSZLÓ ZOLNAY LES FOUILLES AU CHATEAU DE BUDA (1967-1975) ET LA TROUVAILLE DE LA GALERIE DES STATUES GOTHIQUES J'ai divisé en trois parties le rapport dit préliminaire sur mes fouilles au Château de Buda, commencées en 1967 et qui se poursuivent encore de nos jours. La I partie contient le compte rendu sur les trouvailles sporadiques, mises au jour au cours des fouilles d'urgence (I partie); la présentation des monuments du village de l'époque romane avant l'invasion des Mongols, démontrable aussi dans la partie sud de la Colline du Château, puis la démonstration des trouvailles de la ville gothique, qui y fut fondée après 1241-43, en constituent la 2 e partie; dans la troisième partie je présente la galerie des statues gothiques que j'ai trouvée dans le quartier gothique mentionné dans la cour d'une maison en ruine, démolie dans la première moitié du XV e siècle. Cette division en trois parties de mon compte rendu est dû à des considérations de structure, Traité en trois chapitres, le sujet est unique, il reste toujours le même. Ainsi la division tripartite qui rend mon compte rendu fatigant et lourd n'est qu'apparente: les trouvailles sporadiques aussi bien que les monuments mis au jour au quartier gothique, mais même les torses apportés de l'aire du château royal et enterrés-à cet endroit sont les phénomènes partiels d'un système unique et fermé, ceux de l'histoire de la Colline du Château. Grâce à ces monuments, nos connaissances relatives à l'histoire de la Colline du château, puis à celle du Château de Buda deviennent plus précises; l'histoire écrite et supposée de la Colline et du Château royal est soumise à l'évaluation univoque de l'archéologie, qui n'admet aucune erreur. Les époques protohistoriques les plus anciennes - d'avant le XIII siècle - de la Colline du Château, située sur la rive droite du Danube, étaient déjà bien connues. Même mieux connues que certaines des époques postérieures. Et pourtant, nos mises au jour ont contribué à la préhistoire par quelques "nouveautés archéologiques 1 '.C'est ma collaboratrice, Mme Marosi née Ágnes Sóos qui les résume dans son compte rendu ajouté comme appendice à mon ouvrage. Quant aux monuments de la civilisation matérielle des deux mille cinq cents ans allant de Fâge du bronze à Tage roman, tout comme jusqu'ici, nous n* avons pas réussi à extraire des témoignage archéologiques du sol de la Colline du Château. Les trouvailles de nos fosses de recherche, de nos blocs de fouilles linéaires sont non seulement laconiques, mais tout simplement muets en ce qui concerne l'histoire locale et celle de l'époque romane de Pannonié, et celle des siècles de la migration des peuples. | Mais nos monuments mis au jour entre 1987 et 1975 nous en racontent d'autant plus sur le pré-moyen âge hongrois. Ces preuves, ces trouvailles expliquent et réunissent en un tableau historique cohérent plusieurs éléments trouvés précédemment mais insuffisamment expliqués jusqu'ici. Ainsi, une chose est devenue incontestable (que j'ai déjà d'ailleurs reconnu au cours des fouilles antérieures exécutées à Buda et sur quoi j'ai attiré l'attention de la recherche); sur la Colline du Château de Buda, du XI e . siècle à l'invasion des Mongols fleurissait une colonie agraire populeuse. C'étaient probablement les terres arables de la ville de Pest, qui sur la rive gauche du Danube était entourée de marais, de branches mortes du Danube, du désert de sable de Rákos et pauvre en sols fertiles. Nous connaissons nié me son nom: Kreenfeld, Minor Pest. Avant l'invasion des Mongols elle était une partie de Kétegy-Pest - d'Utraque Pest. C'est l'agglomération dont Lajos Nagy et Sándor Garády ont trouvé, aux années 1930, les chais, les caves, les restes des maisons d'habitation, sur l'emplacement de Taban, au Sud de la Colline du Château. Les mêmes restes ont apparu dans l'aire du palais royal, mais la, le directeur des fouilles effectuées après la deuxième guerre mondiale et ses collaborateurs avaient défini ces restes de la conglomeration agraire comme étant les dépendances d'une résidence royal du XIII e siècle - du palais en bois, plus tard en briques du roi Béla IV. 147