Budapest Régiségei 22. (1971)

JELENTÉSEK - Gábori Miklós: Jelentés az 1965. évi kínai tanulmányutamról 437-443

MIKLÓS GÁBORI RAPPORT DE MON VOYAGE D'ÉTUDE EN CHINE EN 1965 En 1965, l'auteur a effectué un voyage d'étude archéologique en Chine. Son voyage se proposait un double but: avoir une vue générale du Paléolithi­que chinois et étudier ses rapports éventuels avec les territoires du Nord, et connaître de près les collections des musées chinois. Son rapport offre un bref aperçu du travail effectué selon le program­me prévu. Dans le matériel des anciennes expéditions en Asie intérieure, figurent plusieurs trouvailles peu importantes qui présentent un caractère plaéolithi­que. Ces dernières années, on en a découvert d'aut­res ayant un caractère paléolithique moyen, aux confins sud-est de la Mongolie. Ces trouvailles ont a nouveau soscité le problème des rapports du Paléolithique d'Asie intérieure avec les régions SN —NO et redonné de l'intérêt à la position des trouvailles plus anciennes de Shoui-toung-koeu, de Sjara-osso-gol, de Ting-tsun, etc ... Le pays des sables de la Mongolie extérieure et intérieure et la région de steppes située plus au Sud paraissent avoir été en rapport pendant deux périodes: d'abord au temps des industries du type «levallois-moustérien», et bien plus tard au Mésolithique. Les trouvailles étudiées par l'auteur se rattachaient pour leur plus grande partie à la première de ces deux périodes. L'auteur estime que l'industrie de Shoui-toung­koeu continue les traditions typologiques de la localité 15 de Choukoutien, en même temps qu'elle permet différents rapprochements avec le Turkestan chinois et Sinkiang. Quant à l'industrie de Sjara­osso-gol, les publications plus anciennes en faisaient ressortir avant tout les caractères moustériens, mais ce matériel est encore plus laminaire et de caractère plus récent que le précédent. — Ting-tsoun appa­raît comme un des principaux gisements, mais son matériel n'est publié que partiellement, malgré l'excellente publication qui lui avait été consacrée. Son industrie paraît se rapprocher beaucoup, du point de vue typologique, du Paléolithique moyen de Baïan-obo, au sud-est de la Mongolie ; mais ses rapports se prolongent très probablement jusqu'à Sinkiang et peut-être à la région des montagnes Tien-Shan (par ex. Hondjikente en URSS). Il sem­ble que, durant un interstade, un certain rapport existait entre la Chine du Nord et le plateau mongol. L'auteur parle aussi de l'industrie de la Localité 15 de Choukoutien, qui comporte des types remar­quablement récents en comparaison des matériels publiés. Il rend compte de son excursion à Choukou­tien et décrit les trouvailles de Lantién. Avec l'hom­me de Lantién fut trouvée une industrie Ethique peu abondante, formée par des choppers de grande dimension, de débris de matières premières, d'éclats et d'un instrument de quartzite associé au crâne. L'auteur a visité aussi le Musée d'Histoire de Pékin, les chambres sépulcrales des Ming, la Grande Mu­raille et différents musées, dont il offre une brève description. De Nankin, l'auteur évoque les collections du Musée Provincial où figurent, entre autres, le maté­riel complet de Lop-noor et les pièces les plus repré­sentatives de la céramique Lin-shi. Il donne aussi un aperçu de plusieurs autres musées et de quelques monuments d'art des alentours. A Shanghaï, l'auteur a visité le Musée de Shanghaï qui, sans être orienté vers l'archéologie, possède des collections artistiques supérieures à celles des autres musées de Chine. Le Musée d'His­toire Naturelle de la même ville possède à son tour des collections fort remarquables présentées sous forme d'exposition permanente. De Shanghaï, l'au­teur a poursuivi son voyage vers le Sud en touchant la ville de Hangchou. A Canton, le Musée Provincial et le Musée Municipal connent une vue d'ensemble de l'archéo­logie du Sud de la Chine, la dernier embrassant surtout les époques historiques plus récents, jusqu'à la fin du siècle dernier. L'Institut d'Archéologie de l'Université de Canton possède un ample maté­riel archéologique comparatif, qui s'enrichit encore des nouvelles trouvailles provenant des fouilles effectuées par l'Institut. L'auteur a fait aussi plu­sieurs excursions aux environs de Canton, où il a visité les musées locaux et les monuments de la région dont l'étude s'encadrait fort heureusement dans le programme de son voyage. 443

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