Budapest Régiségei 19. (1959)

TANULMÁNYOK - Sz. Burger Alice: Collegiumi kőfaragóműhelyek Aquincumban 9-26

ALICE ÜL. BURGER MARBRERIES COLLEGIALES A AQUINCUM En Pannonié on trouve en grand nombre des pierres tombales connues sous le nom «pierres couronnées» et provenant du II e siècle. Ces pierres tombales ont été pour la plupart taillées à Aquincum. A l'aide de la riche collection de pierres à notre disposition, il nous est maintenant pos­sible de signaler la présence de telles marbreries qui n'ont exécuté leurs travaux que sur la com­mande du «collegium fabrum et centonariorum» et du «collegium cultorum» à Aquincum, dès le début jusqu'au milieu du II e siècle. A l'origine, le dessin à couronne civique (corona civica) marquait une haute distinction militaire. Ce type d'ornement se présente à Aquin­cum, tout premièrement, sur les pierres tom­bales des soldats de la légion X. Gem. et de la légion II. Ad. Ces premières pierres militaires et la richesse des décorations d'une pierre tom­bale d'origine italienne, en marbre, ont exercé justement la plus forte influence sur les mar­breries collégiales. Nous avons nommé Atelier «A» celui, qui a produit le premier groupe démontrable. Les pierres tombales de dimensions et de ma­tière identiques ont été faites d'après le même cahier de modèles. Sur la base de notre recons­truction on peut voir, que sous le tympan il y avait une corniche répartie, ensuite, au­dessous, dans le champ à droite et à gauche, une colonne corinthienne ornée de feuille d'acanthe simple ou double, partant d'un membre tore-trochée-tore. Dans le champ se trouvant entre les deux colonnes on a élaboré une couronne ornée, terminée en haut d'une formation clypéacée réunie en bas par des bandelettes les plus variées. Il arrive parfois, — surtout sur les tombes des vétérans — qu'une rosette fut sculptée dans la couronne, mais sur les tombes civiles on voit assez souvent un motif de rinceaux pour ornementation. Le champ de légende s'agrémente d'un annelet double, au centre duquel la légende est entourée des rinceaux de laurier, grimpant d'un calice, à gauche et à droite. Les pierres tombales couronnées faites dans l'Atelier «A» sont les suivantes : Groupe 1 M. Herennius Pudens, — L. Aurelius For­tunatus, — ensuite un fragment, provenant du village d'Üröm. Tous les trois faits sur la commande du «collegium cultorum». Groupe 2 Cl. Trophimus, — Luepintania, — L. Val. Seutes, ensuite R. Quintus, — I. Rufus, — et C. Valerius. Tous faits sur la commande du «collegium fabrum et centonariorum». Groupe 3 Fragment n° 1, — fragment n° 2, frag­ment n° 3. La légende de tous ces trois frag­ments s'est détachée. Les tombales de ces trois groupes faites dans l'Atelier «A» remontent aux premières décennies jusque vers le milieu du II e siècle. Le style et le cahier de modèles de l'Atelier «A» influaient fortement sur les marbreries de moindre importance et même sur l'activité des lapicides provinciaux des environs. Cet effet profond est démontré le mieux sur une tombe couronnée de Solymár (Solymár, comitat de Pest, arrondissement de Buda). Pour les collèges susmentionnés d'Aquin­cum, en ce temps-là, outre l'Atelier «A», tra­vaillait encore un atelier, que nous avons désigné Atelier «B» ; ceci peut être considéré comme la continuation du précédent. Sur la base du cahier de modèles reconstruit de l'Atelier «B», le tympan et les acrotères du coin se composent pour former un blocage tout droit fermé et sont enrichis de figures imitant des plantes et destinées à combler la place vide. La manière dont le problème des parties supérieures de la colonne et de la couronne est solutionné, est, dans son ensemble, conforme au cahier de modèles de l'Atelier «A», mais l'exécution en est différente. Notamment on n'encadre pas le champ de légende de trois côtés par l'ornementation à rinceaux de laurier, mais par une terminaison en ligne droite, du côté droit et gauche. Ainsi, on remplit la fasce étroite et vide, se trouvant entre le champ de légende et le champ de figure, par les lettres D M ou l'on y représente une scène en raccourci d'un repas de funérailles. Il arrive aussi que cette fasce reste vide. L'Atelier «B» travaillait avec des pierres différantes même en ce qui concerne l'étalon fondamental, elles sont beau­coup plus étroites, en outre les artisans y engagés ne s'attachaient pas aux formes déjà expérimentées mais cherchaient des solutions variées. Les pierres tombales couronnées, faites dans l'Atelier «B», sont les suivantes : C. Caereius Sabinus, — . . . ul Martialis — Cesernus Zosimus, — et C. Secconius Pater­nus. Toutes faites sur la commande du «col­legium fabrum et centonariorum», toutefois dépassant de quelques années la période d'ex­ploitation de l'Atelier «A». La légende des tombes examinées ci­dessus démontre que ces collèges ne faisaient ériger des tombes que pour les soldats et vété­25

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