Mitteilungen des Österreichischen Staatsarchivs 44. (1996)
STRIMITZER, Birgit: Der k. k. Staatsrat Friedrich Freiherr Binder von Krieglstein, Freund und Sekretarius des Staatskanzlers Kaunitz. Ein Beitrag zur Klientelpolitik der maria-theresianischen Epoche
L’humour n’est pas absent de son plaidoyer, l’humeur pas toujours non plus. C’est ainsi qu’il dénonce „reffronterie“ des Italiens, „l’Impudence“ des Hon- grois qui, sortis de l’Empire, revendiquent teile ou teile partié du Tresor. II con- signe avec le plus grand sóin toutes les prises de position étrangéres (qu’il s’agisse du Grand Maitre des Cérémonies de l’Empereur prussien Guillaume Ier, du Haut-Comissaire américain en Allemagne McCoy ou - quelle aubaine! - de tel professeur de droit d’une université d’Allemagne Fédérale) qui reconnaissent á l’Autriche et á eile seule, un droit de légitime propriété sur la totalité des joy- aux; ponctue leurs affirmations de commentaires approbateurs („scientifiquement irrefutable“, „concluant et bien fondé“, etc.); disqualifie á l’inverse toute argumentation contraire, „qu’on considere les choses du point de vue du droit des peuples, du droit civil ou mérne du droit canon“. II déplore en passant les nonchalances, maladresses, légéretés, Tincurie, trop souvent, de l’administration autrichienne dans cette affaire. Mais finalement le verdict tömbe, catégorique: „Nuremberg, le chapitre de la cathédrale d’Aix-la- Chapelle ont certes été transitoirement les gardiens du précieux trésor. Jamais ils n’en ont été propriétaires. Leurs prétentions, pour compréhensibles qu’elles soient, sont en derniére analyse dépourvues de tout fondement historique aussi bien quci juridique“. Et Fon comprend pourquoi le livre s’ouvre sur le chapitre national socialiste, qui, avec 1’incorporation de l’Autriche au Reich (aux acclamations de la grande majorité des Autrichiens, Kubin le reconnait) a vu le transfert de Vienne á Nuremberg (avec les arriére penses qu’on imagine) des sacrés insignes (au grand dam, cette fois des Autrichiens) et pourquoi il s’achéve par 1’affirmation, cette page de Fhistoire austro-allemande tournée, de la légitimité du retour définitif du Trésor ä Vienne, „la capitale séculaire du Saint Empire Romain Germa- nique“.Car „on ne peut rien contre les faits. On ne peut faire tourner en arriére la roue de Fhistoire“. Le livre de Kubin, on le voit, n’est pas au premier chef narratif. En derniére analyse il se révéle combattif. Mais il entend aussi étre compris comme un hommage á un passé prestigieux, quoique finalement malheureux. Maric-Frangoise Limon, Paris Kubin, Ernst: Die Reichskleinodien. Ihr tausendjähriger Weg. WienMünchen: Amalthea 1991. 332 S., 28 Abb. Über die bewegte Geschichte der Reichskleinodien ist viel geschrieben worden. Zu den bekannten Umständen ihrer Wanderschaft teilt Kubin neue Details aus archivalischer Forschung in Wien, München, Nürnberg, Koblenz und Washington mit. Zu Beginn entrollt er das Hin und Her um die Rückführung der Reichskleinodien nach Nürnberg 1938: die hartnäckigen Vorstöße des Nürnberger Oberbürgermeisters bei Hitler; dessen Bemühen, nicht selbst als Urheber der Rückführung vor seinen Landsleuten zu erscheinen, sondern SeyßMitteilungen des Österreichischen Staatsarchivs 44/1996 - Rezensionen 372