Mitteilungen des Österreichischen Staatsarchivs 21. (1968)

OBERMANN, Karl: Unveröffentlichte Materialien über die Tätigkeit Metternichs in der Revolution von 1848/49

216 Karl Obermann In „Aus Metternichs nachgelassenen Papieren“ befinden sich nur wenige Metternichbriefe aus den Tagen nach dem 13. März 1848. Sie gelten hier als Abschiedsbriefe. Der letzte Brief, der aus dem Jahre 1848 hier aufgenommen wurde, und zwar der Brief Metternichs an Fic- quelmont vom 20. März 1848, kann jedoch nicht als Abschiedsbrief be­zeichnet werden. Metternich beglückwünschte Ficquelmont zu seiner Ernennung als Außenminister, teilte seine Einschätzung der Lage mit und verband damit seine Ratschläge6). Der nächste Brief Metternichs an Ficquelmont vom 21. März 1848 ist, wie die gesamte folgende Korrespon­denz, bisher nicht veröffentlicht worden. Metternich bat, ihm für sich und seine Kinder auf falsche Namen „ohne Zeitverlust“ 2 Pässe zukommen zu lassen. Außerdem wünschte er, ständig auf dem Laufenden gehalten zu werden, damit er seine eigenen Maßregeln entsprechend treffen könne. Hier heißt es: „Mon eher Comte! J’ai des raisons pour quitter ce lieu — ci et je compte le quitter de- main avec la nuit et me rendre chez moi á Plass. Je vous prie de me faire tenir un passeport sans perte de temps. Je le désire expédié sous un faux nőm, et un autre pour mes enfants qui me suivront. Vous trouvez ci-joint ce qui me conviendrait á ce double égard. J’apprendrai des nouvelles de Vienne par le retour du Comte de Rech­berg. Je désire qu’elles soient meilleures que je ne me reconnais en droit de m’y attendre. Veuillez me tenir au courant, e n g r o s, des situations. J’en ai besoin pour le repos de l’äme et pour rég] er en conséquence mes propres allures. Habitué ä casser toujours au plus fort, je n’exclue pas la chance de devoir me retirer de la Monarchie. II serait impossible que le mouve­ä 8 lieues de Dresde et oü il s’était arrété quelques heures, le prince a oublié un portefeuille, sur lequel son nőm se trouvait écrlt. Ce portefeuille ex­pédié immédiatement á Dresde par une estafette, a révélé á l’aubergiste, chez lequel il était descendu, l’importance de l’hőte qu’il vénáit de recevoir. Cet hőmmé, redoutant les désordres que la présence de Mr. de Met­ternich ä Dresde, dans le cas oü eile aurait été connue, y aurait certainement occasionnés, s’est empressé de prévenir l’autorité municipale et de se placer sous sa protection. Les mesures qu’elle a prises á ce sujet se sont heureuse- ment trouvées inutiles, mais eile a cru devoir, dans l’intérét mérne de sa sécurité, l’inviter expressément et malgré son état de souffrance á continuer immédiatement son voyage. Le prince a, en conséquence, quitté Dresde hier matin á six heures: il se rend á Hambourg, d’oü il se propose, dit-on, de passer en Angleterre.“ Französiche und sächsische Gesandtschafts­berichte aus Dresden und Paris 1848/1849, hg. v. Hellmut Kretz- schmar u. Horst Schlechte, Schriftenreihe des Sächsischen Landeshauptarchivs Dresden, Nr. 2—3, Berlin 1956, S. 66/67. 6) Vgl. Aus Metternichs nachgelassenen Papieren, hg. v. d. Sohne des Staatskanzlers Fürsten Richard Metternich-Winneburg, Geordn. u. zusammengestellt v. Alfons v. Klinkowström, Autoris. dt. Original-Ausgabe, Bd. 7, S. 611—614.

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