Mitteilungen des Österreichischen Staatsarchivs 12. (1959)
HRAZKY, Josef: Die Persönlichkeit der Infantin Isabella von Parma
200 Josef Hrazky hommes, des quels elle est entourée, le rang, qu’elle tient, loin de lui procurer le moindre avantage, la prive du plus grand agrément de la vie, de ce qui est donné à tous les hommes, de la société, elle trouve souvent dans sa famille meme de quoi l’attrister, est-elle nombreuse, la difference des caractères, les intrigues, qui ne sont que trop frequentes à la cour, la mettent chaque jour dans le danger ou de se pervertir ou de s’y trouver innocemment melée; est-elle peu nombreuse, l’union, qui y regne, ne la dédommagé pas du tems, qu’elle est obligée de donner à des soins importuns ou à des ceremonies ennuyeuses. Voila le portrait et la situation d’une jeune princesse, qui ne peut trouver meme dans sa famille les ressources, que le dernier des particuliers renferme dans sa petite cot(t)erie. obligée de vivre au milieu du grand monde, elle n’y a pour ainsi dire ni connoissances ni amis. Ce n’est pas tout, à la fin on cherche à l’établir, la voila condamnée à abandonner tout, sa famille, son pays, et pour qui? pour un inconnu, pour une personne, dont elle ignore le caractère, XII. 15. la façon de penser, pour une famille, qui peut-etre ne la voira qu’avec jalousie ou du moins prevention: sacrificei) d’un prétendu bien public, mais plus encore de la politique malheureuse d’un ministre, qui ne sçait trouver autres voyes pour les deux maisons pour former une alliance, qu’il annonce indissoluble et que la premiere apparence d’avantage rompt aussi facilement qu’un engagement pris sans reflection, elle part, ab(b)andonne ce qui lui est de plus cher, dans l’incertitude .........de plaire à celui, auquel on la destine, peut on rien trouver d e dur, si l’on réfléchit bien à cette situation. Mais reste-t-elle fille toute sa vie, elle n’a rien de mieux à esperer que le sort, qu’on vous offre aujourdui. je suppose meme, que vous y dussiés demeurer; croyés vous donc, que la ville de Vienne offre un séjour plus agréable? croyés moi, j’ai vécu 11 ans en Italie et je puis bien vous assurer de m’y etre ennuyé autant que possible; cependant je m’y suis bien trouvée et les heures, que j’avois pour moi, me dedommageoint de tout, vous avés assés de talens pour sçavoir vous amuser seule et croyés moi, tout depend de l’idée, XII. 16. qu’on s’en fait. Les affaires vous inquiet(t)ent elles, vous n’etes pas indépendante et rien n’est si aisé que d’obeir. ainsi loin de vous plaindre je trouve, que vous auriés grand tort de vous en ennuyer d’avance, d’autant plus que vous passerés votre vie auprès de quelqu’un, qui vous adore et que vous aimés, et soyés sure, que le tableau des differentes situations d’une princesse, surtout lorsqu’on en a vu la vérité par soi-meme, loin de faire trouver votre sort triste, le rend digne d’envie, il ne s’agit que d’appeler la religion à son secours et penser comme lorsqu’on part pour se marier: Dieu m’y appelle, Dieu me donnera sa grace, avec cette difference, que l’on n’est lié qu’avec soi et que l’on n’a besoin de contrainte que peu d’instants par jour, voila ma façon de penser, blâmés la ou approuvés la, j’ai parlé sans fainte. II. 1. 7. Les Aventures de l’Etourderie. NB. Das Stück soll vor alles gehen, die 3, die vorhero geschrieben seyen, kommen darnach in ihre Ordnung, wie sie stehen. 1 ) Statt victime, ein Germanismus.
