Szilágyi Sándor szerk.: Erdélyi Országgyűlési Emlékek 16. 1675-1679 (Budapest, 1893)
30. fejezet: 1675-1679 - Törvények és okiratok
1675. ma.t. 3 1 137 regarderaient comme tm traitre et ennemi de la patrie; qu ils n'attendaient presentement auciin secours de la Porte voyant qu'elle ne desire pas leur retablissement ni la reunion des Hongrois; qu ils n'en auront aucun secours pendant que la guerre de Pologne durera, et quand bien meme la paix se ferait, ils ne croyent pas que la Porte entreprenne lieu sitot apres contre l'empereur, tant parce que les troupes ottomanes ont besoin de repos ayant ete fatiguees extraordinairement, depuis quatre ans qu'elles agissent dans un climat assez rude, que parce qu elle craindrait qu en attaquant la Hongrie, tous les princes de l'empire, qui sont armes anjourd hui. n obligeassent l'empereur a faire la paix et ne lui donnassent ensuite leurs troupes dont il pourrait faire une armee plus forte que le Turc n'y aurait amene. Aiusi, quoi qu'il arrivat ou la paix ou la continuation de la guerre de Pologne, les mecontents ne peuvent esperer de la Porte un secours aussi prompt qu il leur est necessaire. S ils n'ont de quoi continuer leur milice, ils ne peuvent se promettre de ]a retenir, bien loin de la faire agir. Je leur ai promis de representer toutes clioses a Mgr. 1'ambassadeur qui continuera a leur rendre tous ses bons offrces en leur laissant esperer une resolution de Sa Mte dairs deux ou trois mois au plus tard. Le prince de Transilvanie m'a confirme ce qu il nre lit dire par M. Teleki. que pour complaire a Sa Mte, pour son seul respect et dans la confianee qu il prenait en la protection et en l'amitie d'un si grand monarque, il etait resolu de soutenir les nrecontents et a cet effet d'entr-er dans tous les engagenrents que le roi desirerait de lui, selon que 1'etat de ses affaires le lui permettrait, ainsi que je l'ai deja marque, si Sa Mte avait agreable de lui donner de quoi fournir a l'entretien des troupes necassaires pour agir avec succes. Je ne peux faire autre chose que de rne charger de rapporter une declaration si honnete de ce prince et de l assurer du gre que le roi lui en aurait. Cependant M. Teleki, qui a pris toute confiance tant sur la lettre que je lui ai rendue de Mr. de Marseille que sur celle du roi de Pologne, qui lui a ete rendue par Mr. Ghiza et sur tout ce qu'il nous a oui dire de la generosite de Sa Mte, il a mis le prince son maitre dans la situation ou je vieus de le faire voir et il l'a disjiose a faire tout ce que Sa Mte fera connaitre qu'elle desire de lui. II a pris toutes nresures necessaires pour cela, et il s'est assure de l'esprit de son nrattre par la princesse qui a tout pouvoir, en lui,