Jánossy Dénes: A Kossuth-emigráció Angliában és Amerikában 1851-1852, I. kötet (Budapest, 1940)
Okirattár
84. Stockholm, 1851 október 22. Crivelli osztrák követ jelentést tesz Sctiwarzenbergnek a stockholmi Kossuth-ünnepségről. Eredeti. Rapp. No. 43. HHStA. Wien. Samedi, 18 d. c, a eu lieu ici un banquet pour féter la liberation de Kossuth. II y a eu 200 personnes, avocats, journalistes, litterateurs, les reviseurs des travaux de la derniére Die te des ordres des bourgeois et des paysans, en un mot la classe intelligente par excellence. Les toasts et les discours n'ont pas manqué, mais d'apres ce que j'ai recueilli jusqu'ä present, on y a exalte des qualités et la gloire du héros, sans attaquer le gouvernement que la revolution en Europe le glorifie tant d'avoir combattu. Quelques jours avant, Mr. de Stierneid me parlant de ce projet de féte, me disait que cela n'avait guére d'importance et que personne de respectable n'y prendrait part. — Je répondis que certes, on ne pouvait exiger du gouvernement d'y faire obstacle lorsqu'il ne pourrait empécher des demonstrations dirigées contre lui-méme; que la seule chose dont j'avais dű pourvoir me plaindre, était que le Prince Royal protégeat ou parait seulement pour protéger ceux qui organisaient ces demonstrations. Sir E. Lyons était destine ä succéder ä Sir William Parker dans le comimandement de l'escadre de la Méditerranée. II m'a dit lui-méme que les seules objections contre sa nomination, — relevées par lui-méme — étaient, lui n'étant que Contreadmiral, les plaintes possibles de ses collogues plus anciens, et la regie ordinairement observée d'envoyer dans la Méditerranée und officier supérieur en rang au commandant de l'escadre franchise. Pour le moment le vice-admiral Dundas serait nőmmé, mais Sir E. Lyons compte bien y arriver ä son tour. Veuillez [stb.].