Győző Ember: Les archives nationales ont deux cents ans

qu'elle s'occupât des documents garantissant les droits du pays, d'autant que ces documents garantissaient en premier lieu leurs propres privilèges,, Le problème de ces documents fut porté à l'ordre du jour de la diète. La loi 33 de 1613 déclare que l'héritier du palatin défunt est tenu à remettre les documents du pays à la diète, qui les transmettra au nou­veau palatin,, En 1613, l'aroh ivum regni ne contenait en tout et pour tout que 11 pièces, que le palatin conservait dans un coffre appelé p ista regni. A partir de cette date, les palatins prenaient réguli­èrement charge des documents concernant le pays et ses habi­tants que leurs héritiers remettaient à la diète, mais le nombre de ces documents resta toujours insignifiant. La situation resta la même pendano de longues années. Le pays possédait quelques documents conservés par le palatin. L'ensemble de ces documents était appelé les Archives de la Nation. Si nous n'entendons par archives qu'un ensemble de do­cuments, la définition est correcte. Mais si la notion d'ar­chives comprend également le local et le personnel qui prend soin des document s ? il n'y a pas lieu de parler à cette époque d'archives nationales*, 0 0 0 Los membres de la diète savaient eux aussi que les ar­chives signifiaient non seulement documents^ mais exigeaient local et archiviste. Lorsque le problème des documents du pays fut à nouveau soumis à la diète (1722-23) f on tint compte de ces exigences* L'idée de garantir aux archives du pays un bâtiment adéquat surgit en dehors de la diète, dès 1701. Ferenc Klo­busicziiy, grand dignitaire du roi établit un projet dans cette affaire, Le projet de Klobusicsky ne fut Jamais réalisé, mais certaines de ses idées furent discutées à la diète de 1722-23*

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