Győző Ember: Les archives nationales ont deux cents ans
^^0^^^0f^^0 .be.à»OÔtap do difficultés - avec l'expression courante de nos jours on dirait -pov.r^suivre une telle politique de cadres, pour réunir l'élite des historiens, car, aucune autre institution n'offrait aux jeunes savants la possibilité de parcourir une carrière scientifique. Jusqu'aux années qui précédaient la deuxième guerre mondiale, il n'existait en Hongrie d'instituts d'histoire; "quant aux chaires d'histoire des universités, il n'y existait d'autres postes que ceux des maîtres de conférences. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que chaque jeune historien de talent aspirât à devenir collaborateur des Archives Nationales. Le chemin aux chaires d'histoire des universités passait dans presque tous les cas à travers les Archives Nationales. Pendant l'époquebeurgeoise, l§s Archives Nationales constituaient l'unique base organisée et aussi le bastion le plus puissant de l'historiographie hongroise* La question se pose cependant si elles étaient une forteresse aussi solide de la cause de 1'archivistique? Quelles oeuvres furent produites par cette élite scientifique pendant ces dizaines d'années, qui perpétuassent leur nom, non seulement en qualité d'historien, mais aussi en celle d'arehiviste? Voyons le revers de la médaille ! Cet aspect de l'activité des Archives Nationales est également appréciable, tant du point de vue du travail au sein de l'établissement que de celui accompli sur le plan national. Du point de vue de l'activité intérieure, la réalisation la plus notable a été d'avoir, après l'emménagement des archives dans le bâtirent actuel, entreposé les documents dans un ordre rationnel dans les nouveaux dépots et de les avoir pourvus de titres et de numéros. Cet ordre d'entreposage, dont l'exécution exigeait aussi un certain travail de classement, subsiste, à quelques modifications près, de nos jours encore. Un autre travail de classement de grande envergure