Győző Ember: Les archives nationales ont deux cents ans

faite des itrchivea d*Histoire Militaire - et leur réunion dans un statut commun* Dans le cadre de cette organisation, les Archives Nationales établissaient enfin des liaisons avec l&s archives de la province, non en qualité d'autorité supérieure, selon les conceptions de 1872, mais comme primus inter pares. Mais ne soyons pas injustes envers notre établissement. Malgré l'absence jusqu'à 1950, de toute relation administrative entre les Archives Nationales et les archives de province, les relations de caractère professionnel ne faisaient pas défaut entre elles. Bien que n'en ayant ni l'obligation ni même l'autorisation, les Archives Nationales s'occupaient dès le commencement du sort dès archives de province. Les collaborateurs des Archives Nationales visitaient les établissements de province pour les conseiller dans différents problèmes professionnels. Les archivistes de province venaient souvent aussi pour visiter les Archives Nationales et y recueillir x de l'expérience. Cet usage ne fut cependant institutionne11ement consacré que pendant les années qui ont précédé la libération, alors que les archivistes nouvellement nommés à la tête d'établissements départementaux et munieipaux devaient, avant leur entrée en service, faire un stage d'un an aux Archives Nationales. A cette époque d'ailleurs, les Archives Nationales exerçaient déjà par l'intermédiaire du Conseil du Musée National Hongrois, une certaine influence sur la nominatien des archivistes départementaux et municipaux* Mais tout cela ne suppléait pas à l'absence des relations organiques. Nous aurions tort de cacher que, même ainsi, en l'absence de telles relations et sans en avoir 1'obligation t les Archives Nationales eussent pu faire davantage dans l'intérêt des archives d; province. Sinon dans la forme, du moins dans le fond

? les Archives Nationales supportent donc une part de la responsabilité des erreurs et des manquements i commis partout dans le pays^ surtout pendant la guerre.