Győző Ember: Les archives nationales ont deux cents ans
- Il restaient vacantes 1*une et 1*autre # Les dépenses des archives étaient dè-s les premiers temps couvertes par un fonds spécial du Trésor, alimenté essentiellement par les taxes de naturalisation et dont la diète disposait librement. Lorsque en 1784 l'empereur Joseph II fit transférer de Pozsony à Budapest les organes centraux du gouvernement, les Archives de la Nation les suivirent. Elles furent logées dans le bâtiment réaménagé de l'ancien couvent des Clarisses au quartier du Château. Elles sinstallèrent d'abord dans deux pièoes, puis en reçurent une troisième, L'emplacement de ces pièces n'était pas très avantageux: il y avait peu de places et peu dé lumière. ".Il est impossible d'y lire ou d'écrire, . écrit en 1861 1'archiviste József Miklós Kovachich dans un rapport adressé au conseil de lieutenance, sans la lumière d'une bougie." Les archives nationales anciennes se sont constituées sur l'iniciative de l'aristocratie. Elles étaient un institution de l'aristocratie hongroise. Il n'y a dono rien d'étonnant à ce que l'empereur Joseph II, ennemi juré de l'aristocratie hongroise voulût les supprimer. Pendant son règne "fut proclamée l'approche rapide de la du—parition de ces archives de la nation" écrit en 1791 f 1 archiviste du royaume András Budnyák, dans son rapport adressé à la diète sur la situation des archives,. L'empereur avait ordonné, en effet, de livrer au conseil de lieutenance la totalité des Archives de la Nation et aussi les documents d'intérêt administratif des archives palatinales,. Quant aux documents d'intérêt juridique des archives palatinales, ainsi que les archives' du Grand-Justicier, - qui avaient été entretemps versées aux archives nationales et, tout cqmme les archives palatinales traitées à part 7 - ils furent relégués • dans les archives courantes de la Cour Suprême, plus exacte-, ment encore dans celles du Septemvirat., L ? archiviste András jÂ^.^'.-Sk sabota purement et simplement Inexécution
