Borsa I.: La situation des archives de Hongrie depuis 1945
des effectifs incomplets et aux prises avec les difficultés d'organisation du début, le Centre commit la fauté de prétendre à garantir la protection de ce matériel au moyen de ses propres ressources. Pour les raisons que nous venons de signaler, le Centre ne put cependant régulièrement garantir, sur tout son territoire, lae-Atavegarde des documents, en partie parce que nos archivistes n'avaient encore jamais eu à s'occuper de documents de ce genre. Dans de nombreux cas, le meilleur moyen de protection des documents émanant des entreprises fut de les prendre en charge # Utilisant oertains locaux de l'ancien bâtiment du ministère des Finances, dans le quartier du Château, le Centre assura transitoirement le traitement des matériels rassemblés, jusqu'au moment où la quantité en devint assez importante pour exiger la création d'un organisme indépendant. Sur la proposition du Centre, le ministre de 1*Instruction Publique, puis celui de l'Enseignement Supérieur créèrent, par leur instruction N° 864-02.107-1952, avec effet à partir du 1 er janvier 1953, les Archives Économiques Centrales* En vertu de ce décret, "le nouvel établissement collecte, garde, traite et met à la disposition de la recherche scientifique les documents y qualifiés par le point d)- de l'alinéa 1 er de l'article 12 du décret-loi 1950-29, documents émanait: des entreprises industrielles et économiques d'envergure nationale et dont l'administration de celles-ci n'a pas besoin» Le nouvel établissement prend en outre naturellement en charge et traite les documents de cette nature, oollectés par le Centre." Créées il y a trois ans à peine, les nouvelles archives conservent actuellement (à la date du 1 er avril 1956) près de 7#000 mètres courants de documents. Il a déjà, en outre, pris en enregistrement un volumineux matériel, qu'il ne peut pour le moment, faute de place, prendre en charge. Ces archives ont déjà passé la période des difficultés du commencement et ont classé et inventorié une importante partie de leurs fonds, de manière à permettre à des recherches tant scientifiques qu'économique s d'y avoir lieu d'une manière fructueuse et dans un secteur sans cesse plus large*