Borsa I.: La situation des archives de Hongrie depuis 1945
pratiquas qua devait s'assigner l 7 archivistique hongroise: "1, - Prendre en charge, dans des archives nationales, tout document dont l'administration courante n'a plus besoin, issu de l'administration de l'assemblée nationale, du gouvernement, des autorités judiciaires, des.offioes et institutions de l'administration publique, ainsi que tout document qui leur a été transmis de droit. 2. - Accepter en dépôt , dans des archives nationales ou, le cas échéant, y prendre en charge tout document dont 1'administration courante n'a plus besoin, issu des activités des autorités et associations autonomes ou leur ayant été transmis de droit. 3. - Favoriser d'office et si possible garantir la conservation des fonds d'archives non-nationales et non-officielles, pour le bénifice du patrimoine culturel national." En dehors d'István Szab.o", plusieurs autres archivistes avaient reconnu, dès le régime Horthy, la nécessité de plus en plus urgente de l'Institution d'une protection officielle des document tant déposés dans des archives que non déposés, exigeant que le problème fut résolu et soulignant la nécessité de la création d'une inspection scientifique nationale des archives. L'on ne devait cependant pas dépasser le stade de définition du problème, de sorte qu'au moment où la deuxième guerre mondiale éclata, l'organisation des archives et la protection des documents se trouvaient dans la situation déplorable que nous venons d'esquisser. Dans ces conditions, bien entendu, aucune instruction oentrale ne prescrivait coux différentes archives les mesures àd sécurité à prendre, pour protéger leur matériel oontre les dangers de la guerre, tels que bombardements aériens, combats terrestres, occupation militaire des locaux. Ces mesures furent prises par les différentes archives soit en vertu d'ordres impératifs venus des autorités supérieures (sous-préfet, maire), soit de leur propre chef* Jj-a forme la plus générale que revêtait alors la sauve-